OUSSERD (Camp de refugiés sahraouis) - Les participants à la conférence parlementaire internationale, tenue en marge du 35e anniversaire de la création du Conseil national sahraoui, ont appelé lundi la communauté internationale à faire pression sur le Maroc pour l'amener à reconnaître ses crimes. Dans ce cadre, les participants ont appelé l'ONU à ouvrir une enquête internationale urgente sur les violations des droits de l'Homme récemment perpétrées dans le camp de Gdeim Izik à El-Ayoun occupée. Pour sa part, le président de la commission parlementaire algérienne de solidarité avec le peuple sahraoui, Tayeb Houari, a condamné "les violations dangereuses commises par l'occupant marocain à l'encontre des Sahraouis sans défense au camp de Gdeim Izik", mettant l'accent sur la position inaliénable de l'Algérie à l'égard de la question sahraouie. Le représentant de la délégation algérienne a exprimé son "rejet catégorique de la position de la France concernant la non ouverture d'une enquête internationale sur ces incidents qui ont fait plusieurs victimes sahraouies dont le seul tort était de réclamer le droit à l'autodétermination". Après avoir réitéré leur solidarité avec la question du peuple sahraoui, les représentants de plusieurs délégations ont appelé à ouvrir une enquête internationale et trouver un mécanisme onusien de contrôle des droits de l'Homme dans les régions occupées du Sahara occidental. Avant l'ouverture des travaux de la conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui, les participants ont organisé une marche de solidarité avec les habitants de la ville occupée d'El-Ayoun pour condamner les crimes perpétrés par les forces marocaines d'occupation au Sahara occidental. Prennent part à cette conférence parlementaire, des délégations d'Algérie, du Nigeria, d'Espagne, de Belgique, d'Irlande, d'Allemagne, du Mexique et de Cuba ainsi que représentants d'organisations de solidarité avec le peuple sahraoui.