Le parlementaire britannique Stephan Twigg, chargé du département des Affaires étrangères au sein du parti de l'opposition, a dénoncé à Londres l'absence de la surveillance internationale des droits de l'homme, au Sahara occidental. "Je suis particulièrement troublé par l'absence de la surveillance internationale des droits de l'homme et des restrictions imposées aux journalistes et aux représentants étrangers qui veulent se rendre au territoire", du Sahara occidental, a affirmé M. Twigg, dans une déclaration publique. Il a souligné que la communauté internationale a la responsabilité de surveiller la situation et d'assurer la protection des civils innocents au Sahara occidental occupé. Ce parlementaire a demandé au gouvernement de veiller à ce que le Royaume-Uni fasse pression au sein de la communauté internationale pour "mettre en place un organisme de contrôle de renommée internationale indépendant chargé de surveiller la situation des droits de l'homme au Sahara occidental et le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui". M. Twigg a souligné que les circonstances entourant les récentes violences "restent floues", mettant en évidence la nécessité d'un élargissement du mandat de la MINURSO à intégrer surveillance des droits de l'homme. Exprimant sa "préoccupation" sur les massacres perpétrés par les forces d'occupation marocaines au camp sahraoui de Gdeim Izik, le 8 novembre dernier, près d'El-Ayoun occupée, le parlementaire a indiqué que "le peuple sahraoui s'est vu, pendant trop longtemps, refuser le droit à son autodétermination propre. Des incidents récents ont attiré l'attention de la communauté internationale sur les souffrances qu'il endure et l'impasse politique actuelle ne sert les intérêts de personne".