L'Assemblée populaire nationale (APN), représentée par Benhalima Boutouiga, vice-président de l'APN et Abdelkader Cherar, prend part à l'Audition parlementaire 2010, qui se tient jeudi et vendredi au siège de l'ONU, selon un communiqué de l'APN publié mercredi. L'Audition parlementaire 2010 aura pour thème "Vers la reprise économique: repenser le développement, reformer la gouvernance mondiale", a précisé la même source, soulignant que les participants à cette réunion s'intéresseront aux questions des risques qui pèsent sur la reprise économique, les déséquilibres structurels qui perdurent dans l'économie mondiale, la réforme du système financier international et l'évaluation critique de certaines des questions clés qui s'y rapportent. Les participants examineront également la manière de "repenser le développement durable dans le cadre économique et environnemental mondial d'aujourd'hui, de renforcer le leadership dans la gouvernance économique mondiale, d'accroître l'influence de l'ONU et le rôle du G20 et d'assurer la transparence dans la gouvernance mondiale et le rôle des parlements et de l'UIP". A l'issue des travaux, le rapport de l'audition sera distribué sous forme de document officiel de l'UIP et de l'Assemblée générale des Nations unies. Par ailleurs, les deux députés participeront, à l'issue de cette réunion, aux travaux de la réunion parlementaire qui se tiendra à l'occasion de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, prévue le 6 décembre à Cancun (Mexique). Selon le même communiqué, cette réunion intervient suite à l'échec de la dernière session de la conférence sur les changements climatiques tenue à Copenhague en décembre 2009 de parvenir à un accord politique contraignant. La conférence de Copenhague avait appelé "l'UIP à assumer la coordination des initiatives parlementaires mondiales en vue d'exercer un droit de regard sur les négociations intergouvernementales concernant les changements climatiques", a indiqué le communiqué. La conférence de Cancun sera l'occasion de "dialoguer avec les négociateurs gouvernementaux directement impliqués dans le processus décisionnel de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques", a souligné la même source, précisant que "cela se révèlera utile, lorsque viendra le moment de la ratification par les parlements d'un éventuel nouvel accord sur les changements climatiques".