Une soixantaine de secousses telluriques ont été enregistrées depuis le début du mois de décembre dans certaines régions du nord du pays, a-t-on appris samedi auprès du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG). La magnitude des secousses a oscillé de 1 à presque 4 degrés sur l'échelle de Richter, selon la même source qui précise que le nombre de secousses constatées relève de l'activité sismique continue qui caractérise certaines régions du Nord. "Il s'agit de secousses à faibles magnitudes répétées sur l'ensemblede la région nord du pays. C'est une sismicité modérée, du moment que la magnitude de ces tremblements de terre ne dépasse pas les 5 degrés sur l'échelle ouverte de Richter", a expliqué à l'APS, le chef du département études et surveillances sismiques au CRAAG, Hamou Djellit. Il a affirmé que ceci est une activité sismique "tout à fait normale", précisant que la moyenne nationale mensuelle des secousses varie entre 60 à 80 secousses. Selon le classement des zones du pays par activités sismiques, le littoral est la région où le risque sismique est le "plus élevé", suivi par la région des hauts plateaux, puis le Sahara dans lequel l'activité sismique devient "nulle". Ce classement relève que l'Algérie, dans sa globalité, reste une zone à activité sismique modérée, comparativement à certains pays de l'Asie ou d'Amérique. Une secousse tellurique de magnitude 3,5 sur l'échelle de Richter a eu lieu samedi à 5h31 (heure locale) dans la wilaya de M'sila. Elle a été localisée à 4 km au sud-ouest de la ville de M'sila, selon le CRAAG.