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« L'instance de Bensalah manque de crédibilité et le pouvoir cherche à gagner du temps » Une délégation de l'Etat Major du FFS rencontre Ait Ahmed en Suisse
M. Hocine Ait Ahmed, leader du Front des Forces Socialistes FFS a mis en garde contre un tsunami qui risque de frapper le pays si les événements ne prendront pas un cours sérieux. Il a, notamment, semé le doute dans la crédibilité de la commission des consultations présidée par Bensalah et l'a accusé de vouloir gagner du temps. Le premier secrétaire du FFS, M. Karim Tabou, a expliqué dans une conférence de presse qu'il a animée au siège de son parti, avoir rencontré le président du FFS, au siège de sa résidence en Suisse et qu'il est revenu avec des décisions qu'il a qualifié d'importantes, notamment sur la situation interne du parti, de changements importants et profonds dans l'Etat Major du parti, que Karim Tabou a justifié par la nécessité de s'acclimater avec les développements politiques internes et la situation générale qu'enregistre le pays, en plus de la réussite des ateliers lancés par le parti à l'invitation de son leader. M. Ait Ahmed a considéré que le pouvoir œuvre à gagner du temps et douté de l'efficacité des consultations politiques en cours. Il a, dans le même sillage, mis en garde contre un tsunami qui risque de frapper le pays dans le cas où le pouvoir n'engagerait pas un vrai et efficace débat, sur les différents climats, politique, économique et social. Tabou a, également, rapporté l'Appel d'Ait Ahmed aux autorités de dire la vérité à l'opinion publique quelle que soit sa forme et évoqué des problèmes menaçant de désamorcer les liens entre les institutions du pays. Interrogé sur la réponse favorable de Mahri, ex secrétaire général du FLN à l'invitation de la commission des consultations politiques, alors qu'il existe des points communs dans les points de vue de Mahri et d'Ait Ahmed, dont le parti a décidé de boycotter les consultations, Tabou a répondu : « il est vrai qu'il existe une concordance dans les points de vue des deux hommes, toutefois, à chacun des deux partis ses décisions ».