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La France ne s'est pas engagé auprès des algériens a reconnaitre les crimes de la colonisation Son ministre de l'intérieur a appelé à cesser de ressasser le passé et à se tourner vers l'avenir
Le ministre français de l'intérieur a écarté hier toute reconnaissance officielle de la France de ses crimes durant la période de la colonisation, déclarant au sujet des demandes de l'Algérie dans le cadre du devoir de mémoire que « nous devons regarder vers l'avenir et non vers la passé..Cessons de ressasser le passé colonial », renvoyant aux déclarations de Sarkozy à Constantine sur « le caractère injuste de la colonisation » laissant entendre que cela était le maximum que pouvait attendre l'Algérie Le ministre français a déclaré lors d'une conférence de presse organisée par le ministre des affaires étrangères Mourad Medelci à Djenane El Mithak que « le président de la République Nicolas Sarkozy a eu des paroles très claires sur le caractère injuste de la colonisation »,"Si on pouvait sortir un petit peu de ce ressassement éternel du passé pour voir ce que la France et l'Algérie peuvent faire dans un monde qui est en plein changement autour de nous avec des possibilités de développement considérables dans notre intérêt mutuel, je pense que cela serait bien mieux que de s'interroger à nouveau sur ce qui s'est passé il y a un siècle, il y a 40 ou même 50 ans" a-t-il dit, ajoutant qu'il « n'y a pas de sujets qui fâchent mais des discussions ». Il souligne d'ailleurs sur le dossier du nucléaire que la France a nommé un responsable pour suivre le dossier des indemnisations des essais nucléaires au Sahara, et que les parties française et algérienne avaient décidé de mettre en place un groupe de travail pour résoudre le problème des archives. Mr Juppé a dans un autre contexte prononcé un discours pragmatique basé sur une coopération économique et sécuritaire, pour préserver les intérêts des deux pays dans ces domaines. Il a, concernant la menace terroriste au Sahel, indiqué qu'il y a une volonté de coopération dans la lutte antiterroriste. Mr Medelci a quant à lui indiqué sur le dossier libyen que la position de l'Algérie découlait des positions de la Ligue des Etats arabes et de l'Union africaine, " nous sommes d'accord pour considérer que le règlement de la crise ne peut se réaliser qu'à travers une solution politique ",précisant que c'est une position collective que l'Algérie adoptera s'agissant de la reconnaissance du CNT ». Mr Juppé a par ailleurs affirmé au sujet de la polémique sur les mercenaires, que les informations sur une prétendue implication de l'Algérie dans l'acheminement de mercenaires en Libye d'« accusation infondée ».