L'ancien président du sénat français, Christian Poncelet a déclaré que « dans ce monde tourmenté", la France et l'Algérie se doivent d'établir des relations "sincères" et "loyales" à même d'être un exemple pour d'autres pays. Ajoutant à l'issue de son entretien avec le président de la république « Nous voulons que, de par notre fraternité, être un exemple pour d'autres pays qui souffrent de n'avoir pas l'avantage comme le nôtre, de connaître un peu de prospérité". Le député et membre du groupe d'amitié algéro-française, Mohamed Hadibi Les intérêts économiques ne peuvent annuler les dossiers de la mémoire et de l'histoire Le député et ancien membre du groupe d'amitié parlementaire algéro-française a estimé que les derniers changements dans les relations algéro-françaises ne sont pas dans l'intérêt de l'Algérie, dans la mesure où les intérêts économiques ont pris le pas sur les dossiers de mémoire. M hadibi qui a annoncé se retirer de ce groupe pour protester contre le gel au parlement de la loi criminalisant la colonisation, a assuré que « l'état a ignoré toutes les vérités historiques et politiques sans régler les dossiers de mémoire, et c'est une erreur dont l'état doit assumer la responsabilité ». « On ne peut, selon lui, dissocier la carte politiques des intérêts économiques, et si la France propose une loi qui glorifie la colonisation nous devons alors assumer nos responsabilité et proposer une loi criminalisant la colonisation qui en 130 ans de colonisation de l'Algérie s'est emparé de l'équivalent de 870 milliards de dollars ». Le député Moussa Abdi, délégué du groupe initiateur de la loi criminalisant la colonisation le sujet de la criminalisation de la colonisation revient à chaque date historique ou commémoration de la révolution Le député Moussa Abdi fait porter la responsabilité du gel de la loi criminalisant la colonisation, au gouvernement et à certains responsables, projet de loi présenté par 125 députés au mois de janvier. Abdi assure que cet échec politique se répercutera sur les relations franco-algériennes, indiquant que le projet avait mis sous pression la France et l'avait poussé à accorder des concessions sur certains dossiers en suspens, précisant que « cette loi a déjà porté ses fruits même en étant au stade de projet ». Abdi ajoute que « nous remarquons récemment des tentatives pour passer outre les dossiers de mémoire et de s'occuper des dossiers économiques, et c'est en fait une tentative de faire oublier l'histoire aux algériens de peur de mettre au jour les archives », de nombreux responsables algériens ont un problème avec l'histoire et pensent que cela est possible, « mais cela est impossible, a-t-il indiqué, ajoutant que « la criminalisation de la colonisation est l'affaire de tous les algériens, et est d'actualité des dizaines de fois par an, à chaque date historique ou commémoration ».