L'ancien ministre et ancien PDG de la Sonatrach, M Abdelmadjid Attar a estimé que la chute du régime de Kadhafi en Libye ne représentait par une menace pour les investissements de la Sonatrach en Libye, dans le bassin de Ghadamès, et ce, pour plusieurs raisons. M Attar précisé dans un entretien téléphonique accordé à El Khabar que les données disponibles indiquent que l'activité de la Sonatrach en Libye se poursuivra. Notre interlocuteur a souligné que du point de vue politique la position officielle de la diplomatie algérienne a été la neutralité comme la majorité des pays hormis ceux impliqués dans le conflit. se basant sur des arguments légaux et des législations économiques internationales en vigueur, l'ancien PDG de la Sonatrach a insisté sur le fait que la société algérienne active dans le bassin de Ghadamès conformément à un marché international après avoir remporté un appel d'offre en 2006 auquel ont participé la majorité des compagnies pétrolière internationale. La compagnie algérienne n'a bénéficié d'aucun privilège accordé par le régime libyen, ajoutant que la société investit dans le cadre d'un partenariat avec la société nationale pétrolière libyenne et la compagnie indienne « Oil India ». Assurant qu'il était peu probable que les investissements soient retirés à la Sonatrach qui a investi des dizaines de millions de dollars pour développer le champ de Ghadamès, et s'il apparait que les nouvelles autorités libyennes ont une politique belliqueuse à l'égard de la société, ce qui est peu probable selon M Attar, l'arbitrage international sera en faveur de la Sonatrach, au vu de l'improbabilité de l'application de la nationalisation dans le cadre juridique de l'investissement de la compagnie algérienne.