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« Mourad Medelci a rencontré Mahmoud Djibril au siège de la ligue arabe au Caire » Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, M. Ahmed Ben Halli l'indique à El Khabar
Le secrétaire adjoint de la ligue arabe, Ahmed Ben Halli a indiqué dans un entretien à El Khabar que le ministre des affaires étrangères, Mourad Medelci a tenu une réunion avec le chef du bureau exécutif du conseil de transition libyen, Mahmoud Djibril dans la capitale égyptienne, le Caire ». Le secrétaire adjoint a précisé hier lors d'un entretien téléphonique que « la réunion de la ligue arabe au Caire a vu la participation d'une délégation du CNT comme représentant pour la première fois de la Libye ». M Ben Halli a indiqué qu'en marge de la réunion des ministres des affaires étrangères arabes, une « importante » réunion a été tenue entre le ministre algérien des AE, Mourad Medelci et sa délégation et le chef du bureau exécutif du conseil de transition libyen, Mahmoud Djibril et sa délégation. Assurant que « la réunion avait été bilatérale et dont le contenu n'est connu que par les deux parties, mais ce qui est sur c'est qu'il a porté sur la position de l'Algérie, les accusations qui lui ont été adressées et le conflit qui a opposé l'Algérie au CNT au début de la crise ». Cette réunion est la première entre un représentant officiel de l'état algérien et un représentant du CNT qui a récemment renversé le régime du colonel Kadhafi après plus de six mois de conflit armé et dont l'Algérie a été impliqué malgré elle, puisqu'accusé au début d'envoyer des mercenaires pour soutenir le régime libyen, puis d'abriter Kadhafi qui a disparu après la chute de Tripoli, sans oublier l'attaque de l'ambassade algérienne dans la capitale libyenne immédiatement après la chute de celle-ci ,toutes ces accusations ont été adressées à l'Algérie en raison de sa neutralité dans la crise libyenne. A une question sur la reconnaissance du CNT par l'Algérie, M Ben Halli a affirmé que comme il l'a précédemment déclaré à El Khabar « la reconnaissance relève des états, parce que cela est lié à la souveraineté de ces pays, le rôle des organisations internationales ou régionales se limite à appliquer la décision de suspension ou de réintégration d'un membre ».