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Des articles contestés qui risquent de compromettre la promulgation de la loi sur la représentation féminine dans les assemblées élues Si le parti obtient deux sièges le deuxième reviendra à une femme
Obtenir un siège à l'APN ne sera pas chose facile pour la majorité des candidats lors des prochaines élections, mis à part ceux qui seront en tête des listes électorales. La modification apportée par le ministère de l'intérieur à la dernière minute au projet de loi organique fixant les modalités d'élargissement de la représentation des femmes au sein des assemblées élues a surpris de nombreux partis augmentant ainsi la pression sur ceux qui désirent se présenter lors des prochaines, non pas en raison de l'application d'un système de quotas c'es-à-dire l'attribution de 30% des sièges des assemblées élues au femmes, mais par l'application du paragraphe 2 de l'article 3 du texte qui insiste sur le fait qu' « en cas d'obtention par la liste de deux sièges ceux-ci seront obligatoirement distribués entre les deux sexes selon l'ordre sur la liste ». En d'autres termes : si la liste obtient deux sièges le deuxième reviendra à la femme quelque soit l'ordre sur la liste. Ce n'est pas le seul point qui pose problème puisque le texte stipule également qu'en cas de remplacement, le choix du remplaçant se fera en fonction du sexe et non de la liste. Les partis islamistes et les partis conservateurs seront ceuxqui trouveront le plus de difficultés à appliquer cette mesure non pas à cause de l'absence de femmes mais parce qu'ils ne voudront pas attribuer de postes de responsabilités aux femmes. Malgré les avantages financiers réservés aux partis pour l'application de cette mesure et l'intégration par ceux qui ont élaboré le projet des demandes des partis de limiter l'application du système des quotas aux principales agglomérations comptant plus de 20 milles habitants, les députés s'accordent à penser que la loi ne passera pas sous sa forme actuelle, parce que les députés voudront préserver leurs places et par peur d'un boycott populaire, puisque la société algérienne qui n'accepte pas que la femme travaille, sera difficilement convaincue de voter pour un parlement dont la moitié sera composé de femmes. Sans oublier que les femmes parlementaires qui sont au nombre de 30 n'ont montré aucune compétence politique et parlementaire, et leur impact sur la décision au sein de l'APN est très limité, hormis cinq parlementaires qui ont montré plus d'efficacité et d'activité au parlement. Cette loi est, selon beaucoup, destinée à la consommation extérieure et pour faire oublier la décision de modifier la constitution et d'annuler la limitation de mandats présidentiels.