Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Le conseiller de Sarkozy reconnaît que la France a financé la guerre en Libye Bernard Henri Levy appelle à isoler Abdeljalil et s'oppose à un état théocratique
M. Bernard Henri Levy, conseiller du président Français, M. Nicolas Sarkozy, a reconnu que son pays a financé la guerre en Libye, que ce soit par l'approvisionnement des insurgés par les armes ou en entrainant les Libyens sur l'utilisation et le maniement des armes. Bernard Henri Levy a, dans le même cadre, annoncé que l'occident n'acceptera pas la déclaration d'un Etat Islamique en Libye. Contrairement au démenti officiel de la France d'avoir dépêcher des militaires sur le sol Libyen, pendant les mois de la guerre qui s'est soldée par la mort de Kadhafi, M. Bernard Henri Levy a révélé certains détails des coulisses de cette guerre, dans un livre qu'il publiera ce mercredi. La plus importante question que Levy révéla dans son livre est la reconnaissance du financement et l'armement par la France des insurgés Libyens. Il révéla, également, des rencontres top secrets que le président Français, M. Nicolas Sarkozy a tenu, notamment, avec le président du Conseil National de Transition Libyen, M. Mustapha Abdeljalil, et le général assassiné Abdelfatah Younes. Levy a qualifié dans ses mémoires « la guerre sans l'aimer » par miracle le fait que les insurgés Libyens aient respecté le plan qu'il a tracé, affirmant, dans le même sillage que Mustapha Abdeljalil était un « inconnu » et qu'il l'a présenté au président Sarkozy. A propos des armes, Bernard Henri Levy a expliqué que les insurgés ont demandé, au début, à la France de les aider par 100 voitures 4x4 et équipements de transmission et deux cent Talkie-walkie ainsi que 100 voitures pick-up. Ils ont, également, demandé entre 700 et 800 lance-roquette RPG7 en plus de mille mitraillettes ainsi que 4 ou 5 lance-missiles « Milan ». Sur un autre plan, le conseiller de Sarkozy a fait allusion, dans son livre, à l'usage de la force qui a fait déchoir le régime Kadhafi pour combattre les islamistes aspirant arriver au pouvoir. C'est la première fois que Levy appelle d'une manière claire à isoler Mustapha Abdeljalil, président du CNT et à l'écarter de la scène politique en Libye. Dans le même sillage, M. Henri Levy a publié un article dans le journal français « Le Point » dans lequel il a indiqué : « Que faut-il penser de cette affaire de charia ? Et se pourrait-il que l'on n'ait soutenu les insurgés de Benghazi que pour se retrouver avec, à l'arrivée, un Etat interdisant le divorce et réinstaurant la polygamie ? »