Aux Etats-Unis, Barack Obama a affirmé, dans une intervention, que la mort de Mouammar Kadhafi marquait «la fin d'un chapitre long et douloureux pour les habitants de Libye. Pendant quatre décennies, le régime Kadhafi a régné sur les Libyens d'une main de fer. Les droits de l'homme ont été niés, des civils innocents mis en prison, battus et tués, et la richesse de la Libye gaspillée (...), le terrorisme a été érigé en arme politique», a martelé le Président américain. Le Premier Ministre britannique, David Cameron, dont le pays a lui aussi été à l'avant-garde dans le conflit libyen, s'est dit «fier du rôle joué» par Londres dans la chute du «dictateur brutal», dont la disparition «renforce les chances pour les Libyens de se forger un avenir fort et démocratique». Sans se prononcer sur les circonstances du décès, son ministre des Affaires étrangères, William Hague, a indiqué qu'il désapprouvait «les exécutions extrajudiciaires» tout en assurant qu'il «n'allait pas pleurer». Du côté de la France, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, salue la «fin de 42 ans de tyrannie». De New Delhi, où il se trouve actuellement, le chef de la diplomatie française ajoute que «l'annonce de la mort de Kadhafi et la chute de Syrte sont la fin d'une période très difficile pour le peuple libyen». Nicolas Sarkozy, de son côté, salue une «étape majeure» pour la libération de la Libye, estimant qu'une «page nouvelle» s'ouvrait pour le peuple libyen, «celle de la réconciliation dans l'unité et la liberté». Pour Bernard-Henri Levy, «la guerre est terminée ; c'est une excellente nouvelle». Le philosophe, qui s'est fortement engagé en faveur de la révolution libyenne, parle d'un «soulagement» sur France Info. «Tant que Kadhafi était en vie, le sang continuait de couler», ajoute BHL, avant d'affirmer que les «populations étaient menacées par un régime devenu fou». Pour le Bernard-Henri Levy, «la mission (de l'OTAN) est terminée (…) une deuxième étape commence (…) : c'est sortir de cette longue nuit de cauchemar qu'a été le kadhafisme et d'entrer sur le chemin de la démocratie. C'est l'enjeu des mois qui viennent». Il a appelé les dirigeants du CNT à construire un Etat «démocratique» et «tolérant». En Italie, Silvio Berlusconi, ancien allié de Kadhafi, déclare que «la guerre est finie» en Libye. Sic transit gloria mundi, a commenté en latin le Président du Conseil italien. Une expression latine qui signifie «Ainsi, passe la gloire du monde». La chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays a refusé de participer à l'opération militaire de l'Otan, a souhaité que le Libye puisse prendre «un nouveau départ politique dans la paix». Timide réaction des Arabes Le président russe, Dmitri Medvedev, a lui aussi réagi. Lors d'une conférence de presse avec son homologue néerlandais, Mark Rutte, les médias russes lui ont demandé de commenter l'arrestation du colonel. Sans savoir que Mouammar Kadhafi était mort, il a expliqué que selon lui, «le sort de Kadhafi doit être décidé par le peuple libyen». Pékin a, de son côté, appelé la Libye à une «transition politique unitaire» et à la préservation de l'«unité nationale». En Afrique et dans les pays arabes, les réactions sont très mitigées, d'autant qu'ils sont plusieurs Etats à ne pas réagir officiellement à la nouvelle de la mort de Kadhafi. Des réactions très contrastées. Du côté des populations, beaucoup honorent la mémoire d'un dirigeant africain très médiatique, certains conspuent le dictateur et nombreux sont ceux qui s'interrogent sur l'avenir de la Libye et des pays africains en général. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, espère que la mort de Kadhafi «tourne la page de la tyrannie» et que les Libyens regardent «l'avenir sans sentiments de rancune ni revanche». L'Egypte voisine, qui s'est elle-même libérée du régime Moubarak en début d'année, souhaite «que le peuple libyen ouvrira une nouvelle page et reconstruira son pays après la mort du colonel Mouammar Kadhafi». Le Caire s'est dit «prêt à aider à la reconstruction de ce pays». Aux Etats-Unis, Barack Obama a affirmé, dans une intervention, que la mort de Mouammar Kadhafi marquait «la fin d'un chapitre long et douloureux pour les habitants de Libye. Pendant quatre décennies, le régime Kadhafi a régné sur les Libyens d'une main de fer. Les droits de l'homme ont été niés, des civils innocents mis en prison, battus et tués, et la richesse de la Libye gaspillée (...), le terrorisme a été érigé en arme politique», a martelé le Président américain. Le Premier Ministre britannique, David Cameron, dont le pays a lui aussi été à l'avant-garde dans le conflit libyen, s'est dit «fier du rôle joué» par Londres dans la chute du «dictateur brutal», dont la disparition «renforce les chances pour les Libyens de se forger un avenir fort et démocratique». Sans se prononcer sur les circonstances du décès, son ministre des Affaires étrangères, William Hague, a indiqué qu'il désapprouvait «les exécutions extrajudiciaires» tout en assurant qu'il «n'allait pas pleurer». Du côté de la France, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, salue la «fin de 42 ans de tyrannie». De New Delhi, où il se trouve actuellement, le chef de la diplomatie française ajoute que «l'annonce de la mort de Kadhafi et la chute de Syrte sont la fin d'une période très difficile pour le peuple libyen». Nicolas Sarkozy, de son côté, salue une «étape majeure» pour la libération de la Libye, estimant qu'une «page nouvelle» s'ouvrait pour le peuple libyen, «celle de la réconciliation dans l'unité et la liberté». Pour Bernard-Henri Levy, «la guerre est terminée ; c'est une excellente nouvelle». Le philosophe, qui s'est fortement engagé en faveur de la révolution libyenne, parle d'un «soulagement» sur France Info. «Tant que Kadhafi était en vie, le sang continuait de couler», ajoute BHL, avant d'affirmer que les «populations étaient menacées par un régime devenu fou». Pour le Bernard-Henri Levy, «la mission (de l'OTAN) est terminée (…) une deuxième étape commence (…) : c'est sortir de cette longue nuit de cauchemar qu'a été le kadhafisme et d'entrer sur le chemin de la démocratie. C'est l'enjeu des mois qui viennent». Il a appelé les dirigeants du CNT à construire un Etat «démocratique» et «tolérant». En Italie, Silvio Berlusconi, ancien allié de Kadhafi, déclare que «la guerre est finie» en Libye. Sic transit gloria mundi, a commenté en latin le Président du Conseil italien. Une expression latine qui signifie «Ainsi, passe la gloire du monde». La chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays a refusé de participer à l'opération militaire de l'Otan, a souhaité que le Libye puisse prendre «un nouveau départ politique dans la paix». Timide réaction des Arabes Le président russe, Dmitri Medvedev, a lui aussi réagi. Lors d'une conférence de presse avec son homologue néerlandais, Mark Rutte, les médias russes lui ont demandé de commenter l'arrestation du colonel. Sans savoir que Mouammar Kadhafi était mort, il a expliqué que selon lui, «le sort de Kadhafi doit être décidé par le peuple libyen». Pékin a, de son côté, appelé la Libye à une «transition politique unitaire» et à la préservation de l'«unité nationale». En Afrique et dans les pays arabes, les réactions sont très mitigées, d'autant qu'ils sont plusieurs Etats à ne pas réagir officiellement à la nouvelle de la mort de Kadhafi. Des réactions très contrastées. Du côté des populations, beaucoup honorent la mémoire d'un dirigeant africain très médiatique, certains conspuent le dictateur et nombreux sont ceux qui s'interrogent sur l'avenir de la Libye et des pays africains en général. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, espère que la mort de Kadhafi «tourne la page de la tyrannie» et que les Libyens regardent «l'avenir sans sentiments de rancune ni revanche». L'Egypte voisine, qui s'est elle-même libérée du régime Moubarak en début d'année, souhaite «que le peuple libyen ouvrira une nouvelle page et reconstruira son pays après la mort du colonel Mouammar Kadhafi». Le Caire s'est dit «prêt à aider à la reconstruction de ce pays».