En dépit de la consécration du surveillance des prochaines élections législatives par les magistrats, qui est une première dans l'Histoire des élections en Algérie, cela n'a rien changé dans les positions des partis de l'opposition qui ont toujours des doutes sur la transparence de ces dernières. Ces partis ont émis des doutes sur la transparence des prochaines élections et mis en garde contre la dissimulation par le pouvoir d'une prochaine fraude dans les prochaines échéances électorales, par la désignation de magistrats, démunis de prérogatives, comme superviseurs des élections. Le ministre de la justice garde des sceaux, M. Tayeb Belaiz a qualifié la mesure par défi à soulever et indiqué que la préparation des magistrats à superviser cette opération aura lieu au long du mois de janvier. Pour sa part, le syndicat des magistrats a exprimé sa prédisposition à accomplir la mission de surveillance des élections qui lui a été confiée. Par ailleurs, l'opposition n'est pas du même avis que les magistrats quoique c'est elle qui a revendiqué de charger les magistrats de la mission de surveillances des prochaines législatives. Pour ce qui est du FFS, Front des Forces Socialistes, il a estimé que la surveillance des élections par les magistrats n'a aucun sens vu que la justice n'est pas indépendante, a indiqué le premier secrétaire du FFS, M. Ali Laskri. De son côté, le défenseur des Droits de l'Homme, M. Boudjemaa Ghechir a, précédemment, indiqué que la justice a déjà supervisé les précédentes élections, et la fraude a eu lieu en dépit de ça.