Le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, a affirmé, hier, que la participation de son parti aux prochaines élections législatives dépendait des résultats du débat en cours au sein du parti. M. Laskri, qui s'exprimait sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale, a indiqué qu'une commission a été mise en place et chargée de procéder à une évaluation globale de la situation politique en Algérie soulignant qu'à la lumière des résultats de cette évaluation le conseil national du FFS décidera de participer ou non aux prochaines législatives. S'agissant des réformes politiques, M. Laskri a estimé que «l'absence d'une volonté politique sincère compromettrait l'avenir de ces réformes», soulignant que son parti poursuivra le combat pour opérer «un changement qui consacre une véritable pratique démocratique». Il a ajouté que le FFS n'avait pas participé aux consultations politiques car, a-t-il précisé, les personnes investies de la mission de mener ces consultations ne jouissent pas de l'indépendance nécessaire». Il a estimé que ces consultations «n'ont abouti à aucun résultat». Après avoir rappelé que son parti avait déjà présenté une motion comportant des propositions de sortie de ce qu'il a appelé «la crise que traverse l'Algérie», M. Laskri a indiqué que «sans de réelles garanties et une volonté sincère, on ne saurait mener de véritables reformes politiques». Il a exprimé à cet effet la disposition de son parti à travailler avec des partis et des personnalités de l'opposition pour «changer la situation actuelle et consacrer la pratique démocratique».