La dépouille d'Ahmed Ben Bella, premier président de l'Algérie indépendante a été inhumée vendredi au carré des martyrs du cimetière d'El Alia à Alger. le cortège funèbre s'est caractérisée par un protocole présidentiel, qui a été gêné par les fortes averses, générant un manque de coordination et d'organisation. Le cortège funèbre s'est ébranlé du palais du Peuple vers le cimetière El Alia (Alger), où le premier président de l'Algérie indépendante, décédé mercredi à l'âge de 96 ans, a été inhumé au Carré des Martyrs. Le président Ben Bella a été inhumé à près de 30 mètres de la tombe du président Houari Boumediene, qui lui a succédé en 1965, suite à ce qu'on a appelé un redressement révolutionnaire. La tombe de Ben Bella n'est également pas loin de celle du président Mohamed Boudiaf, qui a été enterré à l'entrée du carré des martyrs. Le président Bouteflika, comme Chadli Bendjedid, a été très affecté par la disparition du président qui l'a désigné au poste de ministre de la jeunesse et du sport. Les responsables Une foule nombreuse parmi laquelle se trouvent de hauts responsables de l'Etat, de personnalités politiques et de délégations étrangères sont venues rendre un dernier hommage au défunt et se sont mis à côté du président Bouteflika. Le général major corps d'Armée, chef d'Etat Major de l'Armée Nationale et Populaire, Ahmed Gaid Salah, le président tunisien Marzouki, le premier ministre marocain Abdelilah Ben Kiran, le premier ministre mauritanien Moulay Mohamed AL Aghdes, le secrétaire général du parti tunisien Ennahdha, Rached Ghennouchi, le président de la République Sahraouie, M. Mohamed Abdelaziz ainsi que le fils de l'émir du Qatar Jouan Ben Hamed Ben Khalifa Al Thani et membres du corps diplomatique accrédité en Algérie ont tous assisté à l'enterrement du président Ben Bella. M. Abbas a salué le combat et le parcours exemplaires du défunt. Une figure nationale, un révolutionnaire et homme d'Etat. "Nous sommes rassemblés aujourd'hui pour accompagner à sa dernière demeure un grand homme qui a consacré toute son existence à l'Algérie et à son indépendance. Un sage qui a marqué à la fois l'histoire de la guerre de libération et celle de l'Algérie indépendante dont il fut le premier président", a-t-il souligné dans l'oraison funèbre qu'il lue à la mémoire du défunt.