Près de 500 personnes dont des personnalités de la révolution participeront aux congrès national organisé le 19 mars prochain, sous l'égide des partis de l'alliance présidentielle, et qui aura pour thème la préservation de « la mémoire ». Le Front Populaire National (FLN) a en effet invité les organisations des moudjahidines et des chouhadas, l'union des historiens ainsi que des dizaines de personnalités et professeurs d'universités à participer au colloque le 19 mars, qui coïncidera avec la commémoration avec le cessez le feu du 19 mars 1962. Il est attendu que cette manifestation soit sanctionnée par des recommandations qui fixeront une série d'activités, dont seront chargés les partis de l'alliance au niveau local et en direction de la communauté algérienne en Europe, afin d'attirer l'attention des algériens sur des mesures qui sont préparées du coté français et qui seront prises à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, et qui entrent dans le cadre des « bienfaits de la France en Afrique du Nord ». Un des membres du bureau politique de FLN, et chef du groupe de travail qui organise le congrès, Abdelkader Mechbek, a indiqué qu'un « accord pour un travail commun pour réagir « aux tentatives de la France de falsifier l'histoire » a été conclu entre les partis de l'alliance ». La loi du 23 février glorifiant la colonisation prévoir pour rappel la création d'un conseil qui préserve la mémoire française dans la région. La droite française s'emploie à ce que ce conseil soit prêt pour le 50ème anniversaire de l'indépendance. De nombreuses personnalités algériennes, à l'instar de Redha Malek, un des membres de la délégation algérienne pendant les accords d'Evian , ont par ailleurs été appelées à apporter leur témoignage sur les exactions commises lors de la colonisation.