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« Nous nous opposons à la révision des privilèges garantis à nos ressortissants par les accords de 1968 » Le Secrétaire d'Etat chargé de la Communauté algérienne établie à l'étranger M. Halim Benatallah à El Khabar
Le Secrétaire d'Etat chargé de la Communauté algérienne établie à l'étranger, M. Halim Benatallah, a affirmé lors d'un entretien qu'il nous a accordé que « l'Algérie ne fera jamais des concessions sur les accords de 1968 », déplorant dans le même sillage les conditions d'octroi de visas Schengen aux demandeurs algériens. « Le gouvernement algérien tente de mettre fin aux stéréotypes apprêtés à la communauté nationale établie à l'étranger », a-t-il annoncé, soulignant que cette communauté n'a été jamais une source d'ennuies pour le pays d'accueil. « Nos concitoyens en exil ont des revendications et des préoccupations que nous devons prendre en charge en toute objectivité », ajoute M. Benatallah, qui regrette le fait que la France est le seul pays où les algériens sont encadrés par des mouvements associatifs. Interrogé sur son plan de travail, à cours terme, le même interlocuteur a indiqué que le gouvernement compte encourager le rôle du mouvement associatif dans les pays d'accueil, à l'exception des pays arabes, qui n'autorisent de tels mouvements pour les étrangers. A cet effet, M. Benatallah est attendu en début d'avril prochain en Hexagone, où il visitera les représentants de la communauté nationale dans ce pays. En ce qui concerne le projet du Conseil consultatif de la communauté établie à l'étranger, M. Benatallah a mis l'accent sur « l'objectif politique de ce projet », relevant qu'un projet pareil nécessite plusieurs mécanismes. Répondant à une question sur les négociations en cours entre l'Algérie et la France pour l'actualisation des accords de 68 relatifs à la circulation, à la résidence et à l'emploi des ressortissants algériens et leurs familles établis en France, M. Benatallah a révélé que « la partie française souhaite l'actualisation des accords, mais pour notre part, nous avons émis le vœu de préserver les mêmes privilèges octroyés aux ressortissants algériens par les accords de 1968 ».