Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah, a déploré l'attitude de certains parents qui envoient leurs enfants mineurs dans des aventures mortelles en les «exportant» dans des embarcations d'émigration clandestine. Benatallah, joint par la Radio nationale, depuis Berlin en Allemagne où il effectue une visite de travail, a déclaré que selon des témoignages rapportés par la communauté algérienne établie en Espagne, un nouveau fait, «assez navrant», a fait son apparition. «Il y a beaucoup de parents chez nous qui ont tendance à exporter leurs enfants mineurs dans des embarcations de harraga. Cela est tout à fait déplorable», a-t-il dit à ce propos. Le secrétaire d'Etat a, sur ce point, relevé que «ces parents tentent d'exporter leurs enfants imitant en cela des pratiques suivies par des pays voisins. Ils essaient ainsi de mettre à profit les bonnes dispositions juridiques relatives aux enfants mineurs dans les pays d'accueil en exposant leurs enfants au danger de mort». Qualifiant le phénomène de «véritable problème», Benatallah a mis en exergue que «la responsabilité des parents est assurément engagée». Il a, par ailleurs, assuré que l'Etat a le «devoir» de protéger ces enfants, tout en déplorant «l'irresponsabilité» de certains parents «qui refusent de collaborer avec les services consulaires (…) et se retournent contre l'Etat lorsque l'un de ces enfants se trouve en difficulté». Sur un autre plan, Benatallah a, concernant la décision des autorités françaises de réduire le quota de visas accordés aux Algériens, notamment de type courts séjours, fait savoir qu'«il y a un cadre de négociation et les discussions, interrompues pendant plusieurs mois, ont repris le 24 janvier dernier. Ce sont des discussions techniques qui incluent le problème des visas de court et de long séjours pour tenter de dégager des solutions qui conviennent aux deux parties». Il a, dans ce sens, indiqué que «la partie française est d'accord pour qu'aucun aspect ne soit exclu, y compris cet élément (de visas) qui est d'importance pour nous». Pour ce qui est de l'accord de 1968, le secrétaire d'Etat a annoncé qu'il sera question, dans ces discussions, d'un quatrième avenant de cet accord, incluant une série de problèmes liés, entre autres, aux visas court et long séjours, à l'emploi, ainsi qu'aux retraités et à la kafala. Concernant tout l'espace Schengen, M. Benatallah a fait état d'une offre «intéressante» de la part de l'Espagne, concernant les facilitations d'obtention de visas pour les ressortissants algériens. «Le gouvernement espagnol nous a fait une offre qui nous a paru intéressante et nous avons convenu de commencer les discussions exploratoires pour examiner la viabilité de cette offre», a-t-il expliqué. Il a, en outre, précisé que «si les conditions sont bonnes, nous entamerons les négociations». D'autre part, Benatallah a fait état d'un «changement de problématique» concernant la communauté algérienne établie à l'étranger. Un changement, a-t-il indiqué, qui vient «du fait qu'il y a une évidence aveuglante qui s'impose à nous et qui est que notre communauté est désormais installée durablement à l'étranger». Il a, dans ce sens, précisé que cette communauté qui «s'y installe définitivement dont les enfants vont rester là-bas» implique un«certain nombre de défis».«Il y a un défi énorme qui consiste à rattacher ces enfants au pays» a-t-il souligné. Autrement dit, prendre en charge l'aspect politique, social et même culturel des ressortissants algériens. «Le défi qui s'impose aujourd'hui est de bâtir une relation de confiance durable et renforcer le lien affectif entre les membres de la communauté nationale à l'étranger et leur pays d'origine», a-t-il encore dit. Pour ce qui est de sa visite en Allemagne, Benatallah a mentionné avoir rencontré les représentants de la communauté algérienne établie à Bonn et à Berlin. Il a, à cet effet, enregistré l'existence d'«une frange qui manifeste une soif énorme de connaître le pays et a besoin de contribuer à son développement (…) On nous en veut de ne pas leur donner la chance d'apporter leur contribution par le transfert de technologie». Le secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Halim Benatallah, a déploré l'attitude de certains parents qui envoient leurs enfants mineurs dans des aventures mortelles en les «exportant» dans des embarcations d'émigration clandestine. Benatallah, joint par la Radio nationale, depuis Berlin en Allemagne où il effectue une visite de travail, a déclaré que selon des témoignages rapportés par la communauté algérienne établie en Espagne, un nouveau fait, «assez navrant», a fait son apparition. «Il y a beaucoup de parents chez nous qui ont tendance à exporter leurs enfants mineurs dans des embarcations de harraga. Cela est tout à fait déplorable», a-t-il dit à ce propos. Le secrétaire d'Etat a, sur ce point, relevé que «ces parents tentent d'exporter leurs enfants imitant en cela des pratiques suivies par des pays voisins. Ils essaient ainsi de mettre à profit les bonnes dispositions juridiques relatives aux enfants mineurs dans les pays d'accueil en exposant leurs enfants au danger de mort». Qualifiant le phénomène de «véritable problème», Benatallah a mis en exergue que «la responsabilité des parents est assurément engagée». Il a, par ailleurs, assuré que l'Etat a le «devoir» de protéger ces enfants, tout en déplorant «l'irresponsabilité» de certains parents «qui refusent de collaborer avec les services consulaires (…) et se retournent contre l'Etat lorsque l'un de ces enfants se trouve en difficulté». Sur un autre plan, Benatallah a, concernant la décision des autorités françaises de réduire le quota de visas accordés aux Algériens, notamment de type courts séjours, fait savoir qu'«il y a un cadre de négociation et les discussions, interrompues pendant plusieurs mois, ont repris le 24 janvier dernier. Ce sont des discussions techniques qui incluent le problème des visas de court et de long séjours pour tenter de dégager des solutions qui conviennent aux deux parties». Il a, dans ce sens, indiqué que «la partie française est d'accord pour qu'aucun aspect ne soit exclu, y compris cet élément (de visas) qui est d'importance pour nous». Pour ce qui est de l'accord de 1968, le secrétaire d'Etat a annoncé qu'il sera question, dans ces discussions, d'un quatrième avenant de cet accord, incluant une série de problèmes liés, entre autres, aux visas court et long séjours, à l'emploi, ainsi qu'aux retraités et à la kafala. Concernant tout l'espace Schengen, M. Benatallah a fait état d'une offre «intéressante» de la part de l'Espagne, concernant les facilitations d'obtention de visas pour les ressortissants algériens. «Le gouvernement espagnol nous a fait une offre qui nous a paru intéressante et nous avons convenu de commencer les discussions exploratoires pour examiner la viabilité de cette offre», a-t-il expliqué. Il a, en outre, précisé que «si les conditions sont bonnes, nous entamerons les négociations». D'autre part, Benatallah a fait état d'un «changement de problématique» concernant la communauté algérienne établie à l'étranger. Un changement, a-t-il indiqué, qui vient «du fait qu'il y a une évidence aveuglante qui s'impose à nous et qui est que notre communauté est désormais installée durablement à l'étranger». Il a, dans ce sens, précisé que cette communauté qui «s'y installe définitivement dont les enfants vont rester là-bas» implique un«certain nombre de défis».«Il y a un défi énorme qui consiste à rattacher ces enfants au pays» a-t-il souligné. Autrement dit, prendre en charge l'aspect politique, social et même culturel des ressortissants algériens. «Le défi qui s'impose aujourd'hui est de bâtir une relation de confiance durable et renforcer le lien affectif entre les membres de la communauté nationale à l'étranger et leur pays d'origine», a-t-il encore dit. Pour ce qui est de sa visite en Allemagne, Benatallah a mentionné avoir rencontré les représentants de la communauté algérienne établie à Bonn et à Berlin. Il a, à cet effet, enregistré l'existence d'«une frange qui manifeste une soif énorme de connaître le pays et a besoin de contribuer à son développement (…) On nous en veut de ne pas leur donner la chance d'apporter leur contribution par le transfert de technologie».