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L'allongement de la liste des partisans du boycott sapent la les réformes de Bouteflika Quatre anciens chefs du gouvernement, trois partis politiques et une ligue de défense des droits de l'homme ont déjà déclinés l'invitation de Ben Salah
La liste des parties politiques influentes qui ont décidé de boycotter les consultations, s'est allongée, après l'annonce de l'ancien chef du gouvernement Mokdad Sifi qu'il déclinait l'invitation de l'instance d'Abdelkader Ben Salah, demandé par le président Bouteflika pour préparer l'application d'une série de réformes politiques dans le pays. L'allongement de cette liste fait naitre de nombreuses craintes sur la possibilité que cela ait un impact sur la crédibilité des réformes prévues, dans la mesure où le groupe des boycotteurs compte des parties politiques qui ont un poids sur la scène politique et des personnalités qui ont de l'expérience dans la gestion du pays, dont le dernier en date est l'ancien chef du gouvernement Mokdad Sifi, alors que plusieurs partis politiques, organisations civiles qualifiés de « cadavres politiques » ont participé aux consultations pour bénéficier d'un passage à la télé. Ces craintes seront renforcées si d'autres partis politiques suivent ce boycott, comme le front national algérien, dont le président Moussa Touati a menacé de ne pas participer aux réunions, ainsi que des personnalités comme l'ancien secrétaire du front de libération nationale, Abdelhamid Mehri qui avait annoncé avant le début des consultations qu'il n'a prendrait pas part, tout comme l'ancien candidat au présidentielles Ahmed Taleb Ibrahimi ou l'ancien président du mouvement Islah Abdellah Djaballah. Ces craintes ont également reflétées la possibilité de l'élargissement de ce bloc de boycotteurs à d'autres personnalités et parties qui ont un poids sur la scène, à travers la remise en cause par des partis, des organisations et des personnalités, dont certains y ont pourtant pris part, de l'efficacité de ces réunions, si les choses restent telles qu'elles sont, et si le pouvoir ne trouve pas d'interlocuteurs sérieux de l'opposition au lieu d'avoir recours à des partis et des organisations « factices ».