La réalisation de la ligne ferroviaire Arzew - Es-Sénia a connu une paralysie de plus de 24 années, pour des problèmes d'ordre technique se situant dans l'itinéraire du tracé de la voie ferrée, au niveau de la Sebkha, en plus d'autres obstacles. En effet, le refus de deux propriétaires de parcelles agricoles des offres de dédommagement à l'effet de leur expropriation, qui s'impose pour l'achèvement de ce projet de réalisation, comme prévu à la prochaine rentrée sociale, risque de prendre davantage de temps, selon l'entreprise de réalisation d'infrastructures ferroviaires. Rappelons dans ce même sillage qu'à ce stade d'évolution, ce projet a déjà fait les frais d'une somme faramineuse, atteignant largement les 2.220 millions de dinars, sans pour autant connaître d'avancement. Le ministre des Transports, M. Amar Tou, lors de sa première visite, a mis l'accent sur la nécessité de procéder, dans les plus brefs délais, à l'expropriation des occupants de ces terrains, « même si cela devait nécessiter l'emploi de la force publique », étant donné que ce projet de réalisation rentre dans le cadre de l'intérêt général. Signalons à ce propos que cette ligne ferroviaire s'étale sur une longueur de 37 km et comptera 9 stations dans son itinéraire, à savoir Arzew, El Mohgoun, Hassi Mefsoukh, Gdyel, Hassi Ben Okba, Hassi Ameur, Hassi Bounif, ainsi que Sidi Maârouf jusqu'à Es-Sénia. Les concessionnaires agricoles campent sur leurs positions en refusant catégoriquement toute négociation.