La cour d'appel a eu à traiter, hier, une affaire liée au trafic de stupéfiants. La genèse remonte au 1er mai dernier, lorsque les enquêteurs de la Gendarmerie nationale ont interpellé N. H., près de son domicile, sis dans le populeux quartier de Petit Lac, à Oran. N. H., qui était suspecté de s'adonner à la commercialisation de drogues, avait été soumis à une étroite filature durant plusieurs jours. La perquisition opérée dans son habitation, qu'il utilisait comme point de vente, a permis aux gendarmes de mettre la main sur 75 g de kif traité, découpé en morceaux prêt à être fourgué aux toxicomanes de la place d'Oran. Deux bombes lacrymogènes et plusieurs armes blanches ont été également découvertes sur les lieux. Le prévenu a été condamné en première instance à 7 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Seddikia. Son avocat a interjeté un appel et l'affaire a été enrôlée au calendrier de la cour d'appel. Hier à la barre, le prévenu s'est rétracté par rapport à ses précédentes déclarations formulées devant le tribunal de Seddikia en déclarant : « Les stupéfiants découverts par les gendarmes étaient destinés à mon usage personnel. Je ne les vends pas », avant de réfuter en bloc les griefs retenus contre lui. Le représentant du ministère public a requis le maintien de la peine initiale prononcée par le tribunal de Seddikia. La défense a plaidé non coupable et a demandé l'acquittement. L'affaire a été mise en délibéré.