Une peine de sept années de prison ferme a été prononcée hier par la Cour d'appel contre une femme pour trafic de drogue. Ses deux fils et son beau fils, qui sont impliqués dans la même affaire de commercialisation de drogue, ont écopé chacun d'une peine de 8 ans d'emprisonnement. La genèse de l'affaire remonte à la fin de l'année écoulée lorsque les éléments de la brigade des stupéfiants ont opéré une perquisition dans le domicile des mis en cause, sis dans le quartier St Pierre. Les enquêteurs de la police ont au préalable exercé sur les inculpés une surveillance de plusieurs jours. Une quantité de plus de 29 grammes de kif traité et des psychotropes a été découverte par les policiers dans ce domicile, qui était utilisé comme point de vente. En fait, c'était la maîtresse de maison qui dissimulait la drogue de ses enfants. A la barre, l'un des principaux accusés a tenté de disculper ses coïnculpés : « Ma mère, mon frère et mon beau frère ignorent tout de ce trafic de stupéfiants », a-t-il déclaré en substance. La mère a déclaré pour sa part : « n'être au courant de rien ». Les avocats de la défense ont plaidé le bénéfice de larges circonstances atténuantes en faveur de leurs mandants. Le représentant du ministère public a requis le maintien des peines initiales. Notons que cette affaire a été traitée au cours du mois de janvier dernier par le tribunal correctionnel d'Es Seddikia. A l'issue des délibérations, des peines allant de 7 à 10 ans de prison ferme ont été prononcées contre les accusés. Le parquet a interjeté un appel au jugement et l'affaire a été rejugée.