La cour d'appel a eu à statuer sur une affaire de trafic de drogue dont la genèse remonte au matin du 1er juillet dernier. Selon les faits consignés sur l'arrêt de renvoi, les enquêteurs de la gendarmerie ont procédé à une descente dans le domicile d'un narcotrafiquant notoire, F.A., suite à des informations faisant état d'une imminente transaction de stupéfiants. Les gendarmes ont mis la main sur une quantité de 200 grammes de kif traité et d'une plaquette en bois utilisée pour découper la drogue. Le mis en cause a été inculpé et jugé par le tribunal correctionnel de la cité Djamel. En première instance, il a été condamné à une peine de 3 ans de prison ferme. Son avocat a interjeté un appel. Le prévenu a déclaré à la barre qu'il a trouvé la drogue sur la plage de la station balnéaire de Bouzadjar. « Les vagues l'ont rejetée sur le rivage. Je l'ai gardée pour ma consommation personnelle ». Le juge lui a fait remarquer que ses antécédents judiciaires sont tous liés à ce genre de délit. Le représentant du ministère public a requis l'aggravation de la peine à l'encontre de l'accusé en requérant 7 années d'emprisonnement. L'avocat de la défense a plaidé le bénéfice des circonstances atténuantes en faveur de son mandant. L'affaire a été mise en délibéré.