Une jeune mendiante originaire de la wilaya de Tiaret, faisant la manche dans le boulevard principal de Maghnia, a été déclarée positive après un test effectué sous la contrainte à l'hôpital Chaâbane Hamdoune. Enceinte et s'étant déplacée à la maternité pour accoucher, elle a été obligée de passer un test anti-sida. Une fois l'opération effectuée, elle a quitté l'hôpital. La parturiente, selon des sources crédibles, est allée ensuite du côté de la station balnéaire de Hammam Chigueur (5 km de la ville) pour donner naissance à un enfant. C'est une fois que les résultats du test ont été révélés que les spécialistes ont découvert que la mère du bébé était sidéenne, c'est ce qui expliquerait sa fuite de l'hôpital. A l'heure actuelle, la jeune mendiante est toujours en « cabale ». à Maghnia, pas moins d'une dizaine de jeunes filles venant d'autres wilayas s'adonnent à la mendicité dans la journée et à la prostitution dans la soirée. Un secret de polichinelle qui provoque la colère des autochtones. « Vous les voyez bien, avec leurs vêtements, elles n'ont rien de gueuses, ce sont des filles ressemblant plus à des filles de joie qu'à des nécessiteuses. La plupart d'entre elles sont mineures, souvent accompagnées de bébés. C'est un véritable crime ! » témoignent des citoyens. La question est de savoir à qui échoit la mission de prendre en charge ce phénomène : l'APC ? Les services de sécurité ? L'institution judiciaire ? Aucune autorité n'a été en mesure de nous orienter.