Sur les 18 000 dossiers traités dans le cadre de l'opération d'assainissement du foncier urbain, plus de 16 000 cas ont été régularisés, apprend-on de sources proches de la Direction des domaines. Nos sources précisent que l'opération se poursuit toujours. Pour ce qu'est du foncier agricole, nos interlocuteurs indiquent qu'aucun dossier n'est en instance et que les dossiers transférés par la Direction des services agricoles sont systématiquement pris en charge. Concernant le dossier lié au foncier industriel, qui constituait la première des contraintes que rencontrent les investisseurs à Oran, notre source a affirmé que le problème ne se pose plus pour les vrais investissements. Elle a précisé que le foncier est disponible vu que toutes les demandes ont eu une réponse positive. A titre d'exemple, notre interlocuteur cite qu'une récente visite effectuée par le directeur des domaines à la zone d'activité de Bethioua pour l'inspection d'une assiette foncière de plus de six hectares sur laquelle une importante usine d'aluminium sera érigée par une multinationale. Oran dispose d'une réserve de plus de 100 hectares, répartis à travers 10 zones d'activités industrielles dont Bethioua, Boutlelis, Kessiba, Arzew et Misserghine.D'autre part, ajoutent nos sources, le secrétariat du Comité d'assistance et de localisation de l'investissement et de régulation foncière (CALPI-REF), qui a remplacé, en avril 2007, le CALPI, a traité et agréé des projets orientés en majorité vers les zones industrielles et d'activité de la wilaya d'Oran. A titre d'exemple, 27 dossiers ont été traités et agréés au cours du premier trimestre de cette année. Ces dossiers, qui totalisent un investissement global de plus d'un milliard de DA et qui offrent 288 opportunités d'emploi, concernent plusieurs segments d'activité dans le secteur de la PME-PMI. Cependant, plusieurs promoteurs ont soulevé l'écueil du foncier industriel qui entrave la concrétisation de plusieurs initiatives à Oran, qui dispose pourtant d'un potentiel non négligeable en mesure de faire d'elle un pôle attractif pour les capitaux aussi bien nationaux qu'étrangers. Par ailleurs, nos sources indiquent que, depuis la création de l'agence foncière en 2003, plus de 660 actes de propriété ont été établis au profit d'investisseurs de la région, excepté pour ceux de la zone d'activité de « Ayayda » pour non conformité des aménagements avec les caractéristiques du site. Concernant les conflits relatifs au foncier, nos interlocuteurs indiquent que l'Etat obtient gain de cause dans 95% de cas.