Les services de la police des frontières (PAF) ont renforcé les mesures de sécurité à l'aéroport international de Chlef, lequel est relié à celui de Marseille (France) par deux dessertes hebdomadaires assurées par les compagnies Air Algérie et Aigle Azur. Les passagers sont donc soumis à deux contrôles sévères, l'un à l'entrée de l'aéroport et l'autre au niveau de l'accès à la salle d'attente. La fouille touche aussi bien le véhicule que le passager et ses bagages. Même après leur examen par le scanner, ces derniers sont systématiquement ouverts et contrôlés par les agents postés devant l'appareil. Rien n'est laissé au hasard et certains produits contenus dans les bagages en soute, comme les produits alimentaires en pots et en flacons ou les vaporisateurs de produits de beauté, par exemple, sont carrément interdits et refoulés de l'enceinte aéroportuaire, comme nous avons pu le constater lors du vol de jeudi dernier. Selon des voyageurs rencontrés sur place, la manière de procéder semble différente des autres aéroports du pays et même de l'étranger. Selon leurs dires, les bagages en soute ne présentant aucun objet suspect sont admis normalement dans ces infrastructures de transport aérien, sauf pour les bagages à main qui obéissent à de nouvelles règles de sécurité. Toutefois, les responsables en charge de la sécurité de l'aéroport précisent que ce contrôle a été rendu nécessaire dans le but de protéger davantage les personnes et les biens transitant par cet aéroport de type international, qui a été mis en service, rappelons-le, le 8 juin 2006.