La commune de Melbou attire, comme à chaque année, de nombreux estivants qui semblent intéressés autant par les quatre plages autorisées à la baignade que par les sites naturels et historiques de la région. Une affluence aidée par la sécurité qui est assurée. « Nous avons l'habitude de venir prendre de l'air frais et avoir une vue sur mer tous les soirs depuis notre arrivée au tout début du mois d'août. La petite ville est très calme et sécurisée », nous dit une enseignante venue d'Alger. Certaines familles préfèrent passer leurs soirées ailleurs, comme à El Khaïma où sont animés des galas artistiques ou à l'aquaparc, un espace de loisirs pour enfants qui a été inauguré au début du mois de juillet avec l'installation d'un kit piscine et des jeux. Implanté à 200 mètres de la route nationale, à coté du camping international des jeunes (CIJ) et sous l'ombre des sapins, il occupe un endroit calme et sécurisé. Ces travailleurs assurent, chaque jour, la propreté du site. « Pour moi c'est tout simplement formidable. Je préfère ramener mes enfants pour passer toute la journée ici et y prendre notre repas, que de se déplacer dans la plage. Et puis les prix sont abordables », nous dira un estivant venu de M'sila passer ses vacances dans cette petite ville balnéaire. D'autres familles préfèrent se rendre ailleurs comme à Afaghir, une grotte féerique située à quelques encablures du centre-ville de Melbou avec une salle pas assez grande que celle d'Aokas, mais pleine de curiosités. Il convient de noter qu'en 1927, une visite a été effectuée pour un premier sondage et a mené à la découverte dans ces lieux d'une industrie archéologique et plusieurs ossements humanoïdes. Dans les années 80, une équipe du CRAPE, dirigée par le professeur Slimane Hachi, avait effectué des recherches qui ont abouti à la découverte de plusieurs ossements dont le squelette d'un homme âgé de 16 000 ans avant J.C, ainsi que des outils en pierre taillée sous forme de lamelles et de galets. D'autres destinations s'offrent aux estivants. Certains prennent la route Tasefsaft-Ziama pour une randonnée dans la montagne d'Aguemoun et avoir une vue sur mer, et celles de Tiksert et du village de Sahel. D'autres choisissent de se balader au « Gar Idurar », au sud-est du village de Boulezazène, sis à 5 km du chef-lieu de la commune. Un endroit paradisiaque, formé par la collision de deux montagnes, Medjounes et Bouhaloumen, et sa rivière descendant des montagnes des Babors, formant des mini-cascades et des petits lacs où l'on se baigne. « C'est un endroit magnifique, calme et plein de différents arbres, de singes et toute sorte d'oiseaux. C'est la première fois qu'on vient ici et nous sommes sûrs de revenir une autre fois et avec nos amis » nous dit un émigré, rencontré sur les lieux. « Des sites non exploités » remarque surtout un autre émigré.