Les élus de l'APC de Aïn-Dheb, 65 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Tiaret, crient à « La marginalisation dont, estiment-t-ils, nous sommes victimes de la part du maire qui devient insupportable » et « du coup, le travail des commissions s'est vu geler ». « Nos rencontres se limitent à un pur formalisme puisque des décisions sont prises sans qu'il nous consulte », citant quelques exemples comme « la réalisation d'abris bus et de dépendances alors qu'à quelques encablures de là se trouve une gare routière, précédemment réalisée par ses prédécesseurs ». Les élus de cette commune posent en filigrane les objectifs visés à travers le lancement de travaux sans études préalables, à l'heure où même la main d'œuvre qualifiée est inexistante. Bien plus graves comme accusations, ces élus citent « l'achèvement de travaux réalisés en régie de l'APC du centre de santé, de l'enlèvement de portes du jardin sans explications aucune, du long retard mis dans l'entame des travaux du siège de l'APC, en dépit du paiement de l'étude, etc. » Des accusations vite démenties par le maire FLN, M. Hadj Mohamed Miloudi qui parle d'actes subversifs de certains de ses pairs et compte s'exprimer lors d'une conférence de presse pour parler des tenants et des aboutissants de cette sortie.