Le problème de la première année moyenne commence à susciter la colère des parents d'élèves. En effet, depuis le premier du mois en cours, où les inscriptions des élèves de la première année ont commencé au niveau des établissements scolaires, les parents des élèves du quartier Haï El Badr ont été renvoyés chez eux pour revenir le lendemain. « Je ne peux plus supporter cette situation, depuis quatre jours que je fais le va et vient au CEM Haï El Badr 1, », s'insurge un parent d'élève. En effet, lors de la réunion qui s'est tenue à la wilaya, le secrétaire général de la direction de l'éducation d'Oran n'a pas nié qu'un réel problème se pose pour faire appliquer la réforme du système éducatif dans le moyen, avec les nouveaux élèves inscrits en première année moyenne, dont le nombre est de 151 273 et qui nécessitent au moins 384 unités pédagogiques, ce qui n'est pas possible étant donné que sur les 12 CEM prévus pour cette rentrée scolaire, seul 7 vont ouvrir leurs portes le 13 septembre prochain. Il faut signaler que cette tension va se ressentir le plus du côté est de la ville, surtout avec le relogement des 1 500 familles des Planteurs et des sinistrés durant cet été. Le recrutement des professeurs du moyen a atteint le nombre de 196 dont les dossiers sont déjà déposés au niveau de la fonction publique pour délibération, en plus des PCEF qui exerçaient dans le primaire et qui ont été affectés dans le moyen. Pour les professeurs des lycées, ils sont au nombre de 213. Par ailleurs, les 240 postes pour ouvriers professionnels et les 142 postes pour les adjoints d'éducation seront affectés sur la base d'un concours prévu au mois d'octobre prochain. Ceci pour combler le déficit du personnel de l'éducation à travers tous les établissements scolaires qui normalement devront tous ouvrir avant la fin de l'année à l'exception du lycée de Oued Tlélat qui est prévu pour le début de l'année prochaine.