A l'instar des autres wilayas du pays, où un nombre impressionnant d'élèves est attendu pour cette rentrée, la wilaya de Bouira semble bien se trouver en difficulté pour faire face à cette dernière. En effet, la prochaine rentrée scolaire s'annonce de mauvais augure. Aucun lycée, ni CEM ne sera ouvert à l'occasion, et ce sont les élèves qui sont les premiers à en ressentir les effets. L'on doit donc s'attendre à des salles de classe surchargées si on considère le nombre impressionnant des élèves arrivistes dans les différentes structures. C'est là une réalité reconnue d'ailleurs par le premier responsable de la wilaya au cours d'une rencontre sur le développement local organisée il y a de cela 15 jours à Bouira. Selon lui, le secteur de l'éducation accuse des retards considérables quant à l'exécution des différents projets, à telle enseigne que ceux datant de 2006-2007 (dont 9 lycées et 15 CEM) ne sont même pas lancés. Par ce fait, des centaines de collégiens continueront de parcourir de longues distances pour rejoindre leurs bancs d'écoles. L'exemple édifiant est celui des communes de Dechmia et de Ridane au sud de Bouira, où la réalisation d'un lycée demeure une nécessité impérieuse. Pour le cas de la commune de Ridane, sise à plus de 80 km au sud de Bouira, l'on trouve un projet de réalisation d'un lycée qui date de 2006, mais qui se trouve bloqué à présent. La raison : le propriétaire du terrain d'assiette où est prévu l'implantation dudit lycée s'est opposé ; d'où l'arrêt du projet. Ainsi, le non-respect des délais d'exécution a fait que la plupart des projets sont en chantier. Un phénomène qui, d'autre part, ne se limite pas au seul secteur de l'éducation puisque d'autres et même ceux stratégiques enregistrent des retards considérables dans l'exécution des projets inscrits. Sur ce, l'on enregistre 175 projets-tous secteurs confondus -inscrits dans le cadre des PSD, et 155 projets PCD qui sont à l'arrêt.