En prévision du congrès national des femmes algériennes, qui se tiendra au mois d'octobre prochain, Nouria Hafsi, secrétaire générale de l'Union nationale des femmes algériennes, a ouvert hier, sous des banderoles affichées appelant à la révision constitutionnelle et à un 3ème mandat présidentiel, la 10ème conférence régionale à laquelle ont assisté les autorités locales et des délégations féminines venues de Tindouf, d'Adrar, d'El Bayadh, de Nâama et de Béchar. Dans son allocution, Nouria Hafsi a fait l'éloge de la politique de réconciliation nationale, a dénoncé les derniers attentats qui ont secoué le pays, appelé à la sensibilisation de la femme, à la consolidation des liens qui unissent les citoyens à la patrie et sollicité la mobilisation de tous quant à l'épuration des fléaux sociaux, tels la corruption et le chômage. Elle a aussi interpellé le pouvoir pour exiger cette fois un quota de représentativité de la femme au sein des instances élues, notamment à l'APN. « Ce n'est pas le peuple qui s'oppose à cette représentativité au sein des instances supérieures mais c'est la volonté politique qui fait défaut », a-t-elle asséné sous les applaudissements des délégations de femmes. Elle ajouté que seulement 7% de femmes sont représentées au niveau du parlement en Algérie, qui a ainsi la lanterne rouge, alors que ce taux est de 25% dans les pays arabes.