D'après les informations recueillies auprès du directeur des travaux publics de la wilaya de Constantine, les travaux de la troisième tranche de la voie de contournement du Vieux Rocher devraient être lancés au premier trimestre de l'année 2005. « Les études de faisabilité étant finalisées, souligne-t-il, autant que les appels d'offres et l'assurance d'un financement de la banque africaine, il ne reste plus, en principe, que la mise en œuvre de la procédure de passation du marché avant le lancement de ce chantier d'envergure. » Inscrite dans le cadre de la réalisation de l'autoroute est-ouest, cette tranche concerne un tronçon de 13 km reliant l'agglomération de Aïn El Bey à celle d'El Meridj sur le cw no 133. A titre indicatif, il précisera que la prochaine étape de ce projet, à savoir la 4e tranche, concernera la réalisation de deux sections autoroutières. La première reliera sur 12 km le plateau de Aïn El Bey à la commune de Didouche Mourad et la seconde assurera la jonction entre cette dernière et la zone limitrophe de la wilaya de Skikda, soit un tronçon de 21 km. Pour le directeur des travaux publics, la ville de Constantine gagnera beaucoup avec la réalisation de cette voie de contournement « d'autant, indique ce dernier, que le chef-lieu de wilaya est gravement affecté par un relief très accidenté qui interdit l'extension intra-muros de ses voies de circulation marquées par une surcharge intolérable à terme. C'est pourquoi, l'essentiel de nos efforts pour cette année 2004 a convergé vers la réalisation de projets extra-muros. Le premier, achevé en juillet, concerne l'échangeur des quatre chemins aménagé sur 1,300 km de bretelles autoroutières et sur 1 km de double voie. Le second a permis le renforcement de la RN 79, sur un tronçon de 16 km en direction de Aïn M'lila et le troisième la modernisation du cw no13 reliant la commune de Bounouara à celle d'Ouled Rahmoune sur un axe de 10 km. Enfin, le quatrième projet achevé à 5% concerne l'aménagement d'un échangeur à la hauteur des arcades romaines en contrebas de l'université Mentouri. Sa particularité repose sur la mise en œuvre d'une nouvelle technique appelée Terre armée consistant en l'utilisation d'armatures et de remblais sélectionnés qui lui assurent une fiabilité à 100%. »