La première tranche du projet de réalisation du tramway de Constantine sera lancée courant 2006 sur une longueur de 9 kilomètres reliant le centre-ville et la cité Zouaghi, au sud de la ville du Vieux Rocher. Lors d'une réunion qui a regroupé les membres du comité de suivi du tramway de Constantine, présidée par le premier magistrat de la ville, le bureau d'études français, Ingerop, qui supervise le projet, a présenté son étude finale en précisant que les dernières études géotechniques et relevés topographiques du projet seront lancés avant la fin de l'année 2005. La première tranche du projet de réalisation du tramway de Constantine sera lancée courant 2006 sur une longueur de 9 kilomètres reliant le centre-ville et la cité Zouaghi, au sud de la ville du Vieux Rocher. C'est ce qu'a affirmé le président de l'APW dans une conférence de presse animée au siège de cette assemblée. Ledit projet, dont les travaux de réalisation s'étaleront sur une durée de trois années, a été doté d'une enveloppe financière estimée à 17 milliards de dinars et sera livré, selon les responsables, en l'an 2010. Il placera ainsi la capitale de l'Est sur la voie du développement et de la modernité. Long de 9 kilomètres, le tracé de la première ligne de tramway comprendra 13 arrêts. Elle reliera le centre-ville à la nouvelle ville de Ali-Mendjeli en passant par la rue Kaddour-Boumedous, l'université islamique Emir-Abdelkader et l'université Mentouri. Cette énorme réalisation comprend, néanmoins, quelques points de discorde, notamment l'éventuelle démolition de la prison Koudia et le groupement de la Gendarmerie nationale. En effet, les derniers relevés topographiques du bureau d'études Ingerop prévoient la démolition de ces deux édifices mitoyens, considérés comme patrimoine de la ville du Vieux Rocher. Selon les arguments avancés par les élus locaux, à leur tête le P/APW, ces deux édifices doivent impérativement être rasés pour faire place au tramway. Le groupement de la Gendarmerie nationale sera, de fait, transféré à El Mansourah. Quant à la prison de Koudia, il sera érigé à la place une stèle à la mémoire du chahid Moustafa Benboulaïd. Une manière, en somme, de mettre fin à toute récrimination de part et d'autre. Toutefois, le wali, rappelons-le, président du comité de suivi, rejette en bloc cette éventualité, arguant qu'il y a d'autres moyens techniques de contourner les deux bâtisses tout en gardant le même tracé. L. N.