Le dépôt de l'OAIC de Sidi Abdelkader, implanté à proximité d'une zone d'habitations, est accusé, par les riverains de source de nuisances qui troublent leur quiétude, de jour comme de nuit. Ce supplice est généré par l'incivisme des chauffeurs de poids lourds appartenant à des entreprises de semoulerie qui s'y approvisionnent en céréales. Le vrombissement des moteurs de leurs engins et l'utilisation du klaxon commencent à trois heures du matin. En plus des bruits assourdissants et de la pollution qu'ils causent à l'environnement immédiat, ils provoquent d'interminables embouteillages sur l'axe routier adjacent qu'ils empruntent sans interruption, causant même des accidents. A partir de 17 h qui correspond à la fin de l'activité et aux heures de pointe, ils immobilisent leurs véhicules tout au long de la route, obstruant l'accès aux arrêts de bus aux usagers ainsi qu'aux passants. Une fois installés confortablement dans la cabine de leurs camions, certains d'entre eux, histoire de se détendre, écoutent une musique à haut débit, souvent indésirable, qui provoque la colère non seulement du voisinage, mais aussi des passants. Pis, ces « mastodontes » n'ont pas épargné la chaussée qui se fissure et se dégrade de jour en jour.