L'université Badji Mokhtar vit au rythme des préparatifs de la rentrée 2008/2009 et s'apprête à accueillir les étudiants issus pratiquement des wilayas environnantes. En dépit de la dotation de ces wilayas de centres universitaires, Badji Mokhtar continue de drainer un bon nombre de nouveaux bacheliers et ce pour les filières technologiques. Le développement de son infrastructure s'est opéré quasiment d'une manière continue sur des sites épars. Mais il a fallu attendre longtemps pour que l'université bénéficie de projets dignes de ce nom. L'université Sidi Achour et le nouveau pôle d'El Bouni, en perpétuelle expansion, contribuent dans une large mesure à trouver une solution de fond au déficit en places pédagogiques et en structures d'hébergement, déficit aggravé il faut le rappeler avec les effets conjugués de la crise qui a sévi durant les années 1980 et le peu d'intérêt porté alors aux nouveaux investissements.