Les députés reprendront, dimanche prochain, le chemin de l'Assemblée. Incontestablement, les 389 députés ne seront pas tous présents à la première séance plénière qui intervient deux jours après la fête de l'Aïd et ils seront malheureusement très nombreux à sécher les séances nocturnes, programmées à partir de mardi prochain. Confort oblige ! plus particulièrement avec les nouveaux salaires. En effet, à compter du 5 octobre, l'activité reprendra à l'hémicycle et les députés auront à décortiquer le contenu du projet de la loi de finances 2009. Ils auront à livrer, normalement, leurs appréciations et critiques sur le projet avant son adoption à main levée le 23 octobre. Dans ce contexte, l'on peut avancer, sans le moindre risque de nous tromper, que la majorité des élus n'a pas pris la peine de jeter un œil sur le projet de loi, encore moins solliciter des experts pour tenter de comprendre les termes économiques qu'il renferme et dont nos élus ignorent carrément le sens. Les députés n'avaient apparemment pas assez de temps. Ils étaient occupés à régler leurs « comptes ». Cet état de fait ne relève nullement de l'exagération d'autant que les députés eux-mêmes ne le nient pas. Nos députés ne sont pas tous des universitaires, même ceux qui ont fait des études supérieures ne sont pas en mesure d'assimiler une loi de finances sans l'aide d'analystes. Nos députés sont pour la plupart des commerçants, des artistes ou de simples fonctionnaires. A l'exception des membres de la commission de finances et quelques députés de certaines formations, les autres élus ne seront que de simples figurants. Concernant le calendrier, Abdelaziz Ziari, président de l'APN, a présidé, dimanche, une réunion du bureau de l'Assemblée consacrée à l'élaboration du calendrier des travaux de l'APN pour la reprise des séances plénières. Ces dernières reprendront pendant la période allant du 5 au 9 et du 15 au 23 octobre. La journée du dimanche sera consacrée à l'intervention du gouverneur de la Banque d'Algérie. Une séance qui sera suivie de débats. Le gouverneur répondra aux interrogations des députés le lendemain, à savoir lundi. A compter de mardi, le projet de loi de finances sera au menu, et ce jusqu'au 9 du même mois. Par la suite, il y aura l'intervention des ministres qui tenteront de défendre leur secteur, et ce avant l'adoption du projet le 23 octobre. Par ailleurs, le bureau a procédé à l'examen des deux questions orales et des dix questions écrites déposées à son niveau et décidé de les soumettre au gouvernement, car remplissant les conditions de forme. En outre, le bureau de l'APN a examiné la proposition de loi organique amendant l'ordonnance n°07-97 du 6 mars 1997, portant loi organique relative au régime électoral amendée et complétée. Le bureau qui a approuvé ledit texte en la forme a décidé de le soumettre au gouvernement.