Les projets dont a bénéficié la commune de Mechtras ces dernières années accusent un retard considérable, et d'autres n'ont pas vu le jour, (l'éclairage public, l'aménagement des trottoirs, le drainage et l'évacuation des eaux pluviales, une bibliothèque communale, un nouveau siège de l'APC et les 100 locaux commerciaux…etc). Une esplanade localité située à 40 km au sud de la wilaya de Tizi Ouzou, traversée par la RN30, sa population est estimée à plus de 12 000 h, ces derniers demeurent face au marasme du développement économique, social, et culturel. Ce qui illustre à première vue cette apathie, c'est l'image déplaisante de cette agglomération, toute à l'abandon, ses trottoirs non aménagés et parfois squattés par des commerçants, afin d'étaler leurs marchandises, ce qui incite les piétons à emprunter la voie des automobilistes, un danger qui a coûté déjà des vies humaines dans cette localité. L'éclairage public est parmi les projets qui figurent sur la liste, mais sa réalisation n'a pas vu le jour. « Le projet de l'éclairage public est attribué à une entreprise qui tarde toujours pour entamer sa réalisation, et l'aménagement des trottoirs sera une autre étape après l'installation de l'éclairage public », affirme le premier responsable de l'APC, M. A. Haliche. L'APC a bénéficié aussi d'une bibliothèque communale, mais la concrétisation de ce projet bute à cause du choix de terrain, ce dernier est occupé par des baraques installées anarchiquement par des commerçants, à cet effet le président de l'APC a engagé des négociations pour résoudre le problème qui freine le projet mais en vain. « On a signé une délibération approuvée par la daïra qui consiste en un échange garanti, même si ce terrain est un bien public. On a proposé à ces commerçants d'autres locaux contre la libération de ce lot de terrain mais leur réponse est toujours défavorable », souligne le président de l'APC. Les 100 locaux commerciaux, un autre projet qui traîne, et qui se trouve dans un situation incommode encore, suite à un problème d'assainissement, des eaux usées coulent du campement militaire et déversent sur le site du projet qui se trouve sur la route nationale. Les travaux sont suspendus à cause de l'irruption de ces eaux usées. Face à cette situation le président de l'APC et le responsable de la SLEP de la daïra de Boghni M. Slimani, ont sollicité auprès de ce campement militaire d'autoriser l'entreprise chargée de réaliser ce projet à accéder à l'intérieur de ce campement pour effectuer la déviation de ces eaux usées, mais l'accord est toujours en attente. Seul l'habitat rural a échappé de ces obstacles, l'aide sociale pour l'habitat rural est fortement demandée d'après le président de l'APC, une grande partie a reçu cette subvention, « sur les 360 aides lancées ces dernières années, il nous reste une centaine de dossiers a traiter », souligne le P/APC. Par contre les quelques familles démunies vont bénéficier des appartements construits dans le programme du logement social, d'après le rapport de situation sur l'état d'avancement des travaux, les logements sont en cours de finalisation. Les 44 familles qui vont profiter de ce programme, dont trois familles, qui se « nichent » dans une cité qui remonte à l'ère coloniale, seront relogées dans la nouvelle cité sise à quelques mètres du siège de l'APC. Par ailleurs et selon nos sources l'APC compte entamer les travaux de construction de son nouveau siège, dès le recasement de ces trois familles.