La dissémination des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'environnement « peut entraîner une pollution irréversible qui ne connaîtrait pas de frontières », avertit un représentant de Greenpeace, lors d'une conférence sur ce sujet qu'il a animé samedi après-midi à Constantine. Développant un argumentaire étayé sur les raisons qui poussent l'organisation Greenpeace à s'opposer farouchement et avec détermination à la propagation de la culture des semences génétiquement modifiées, M. Apoteker a expliqué quelques-uns des dangers qui en découlent et qui guettent la planète et ses habitants. « Les OGM – et c'est là le plus grand danger qu'ils représentent – ont donné naissance à la pollution vivante, une forme encore plus dangereuse et plus pernicieuse que toutes celles connues jusqu'à présent », dit-il avant de préciser que les plantes génétiquement modifiées « vont se multiplier à l'infini par le procédé naturel de pollinisation qui ignore les frontières, contaminer les cultures adjacentes et leur transmettre, ainsi, leurs caractéristiques ». Le plus grand danger de cette « pollution vivante » provient du fait qu'elle n'est plus maîtrisable une fois enclenchée. ce qui la rend encore plus lourde de menaces et de risques pour la planète que la pollution chimique et nucléaire, a souligné M. Apoteker.