Les recettes des exportations des hydrocarbures ont atteint les 29 milliards de dollars à la fin du mois de novembre, a déclaré hier le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. « On va dépasser les 30 milliards de dollars pour l'année 2004 », a-t-il ajouté avant de préciser qu'elles pourraient se situer autour de 31 milliards de dollars. Avec ce niveau des recettes, le record de 2003, à savoir 24 milliards de dollars, sera battu. Il faut aussi savoir que dans ces recettes, il y a la quota-part des compagnies étrangères associées à Sonatrach. Le niveau de cette quote-part est évalué à un peu moins de 10% des recettes globales. Avec 29 milliards de dollars à la fin du mois de novembre et un niveau de recettes mensuelles légèrement supérieur à 2,5 milliards de dollars, les exportations des hydrocarbures devraient rapporter environ 32 milliards de dollars. Si l'on déduit la quote-part des compagnies associées à Sonatrach, les recettes seraient supérieures à 29 milliards de dollars. Ce qui représenterait un nouveau record par rapport à celui de 2003. Commentant la deuxième décision de l'OPEP prise le 10 décembre dernier au Caire et qui a consisté à réduire le surplus de la production de un million de barils par jour par rapport au plafond officiel de 27 mbj, le ministre de l'Energie et des Mines a déclaré que pour l'Algérie « nous avons décidé de réduire de 60 000 b/j la production à partir du 1er janvier ». Pour le moment, le marché est stable et les prix resteront fermes jusqu'à fin février, a indiqué le ministre. Au deuxième trimestre de l'année 2005, il y aura peut-être un infléchissement des prix, a-t-il estimé en n'excluant pas une surprise comme celle de l'année 2004 où la demande a augmenté. Toutefois, a déclaré M. Khelil, il faut attendre le 30 janvier et voir la situation du marché pour prendre la décision qu'il faut. Vendredi à la clôture du marché, le prix du brut à New York terminait à 44,18 dollars le baril, tandis qu'à Londres, le Brent était à 40,10 dollars le baril.