Avec l'inauguration officielle, jeudi, du département de langue, du côté de l'USTO (cité Hosn-el-Jiouar), le centre culturel français vient d'assurer le dernier volet des offres de services prévus dans le programme de sa mission. A sa réouverture au début de cette décennie, faute de locaux, l'enseignement de la langue française n'a pas pu être assuré. Aujourd'hui, déclare Louis Remy, directeur, lors de la cérémonie d'ouverture, les locaux sont disponibles et, en attendant de doter un espace avec un laboratoire pour la phonétique, certaines salles de cours sont déjà équipées du système home cinéma pour l'utilisation d'outils pédagogiques audiovisuels au bénéfice de demandeurs qui seront répartis en groupes de 15 à 16 personnes. Responsable du département, Marie Claire Gourine a précisé, de son côté, que la structure n'a pas été créée pour fonctionner comme une école de langue et son contenu sera différent des programmes scolaires car, d'une part, ils vont répondre à des besoins précis et de l'autre, il y aura un contenu civilisationnel qui donnera une certaine image de la France. Les 10 enseignants recrutés ont bénéficié pour cela d'un stage spécifique à l'enseignement du français comme langue étrangère à l'ambassade de France. Le département envisage en outre d'assurer des cours de langue arabe au profit des ressortissants français. Des réflexions sont, dit-on, également en cours pour essayer de voir comment conjuguer les efforts en collaboration avec d'autres instituts européens (Cervantès, Goethe, etc.) pour un meilleur enseignement des langues européennes et vice-versa.