Ayant gardé le silence sur l'arrestation en France du diplomate algérien, Mohammed Ziane Hasseni, le gouvernement reste toujours muet après son inculpation hier par la cour d'appel de Paris. Interrogé pour avoir la réaction du gouvernement qui s'est montré « serein », il y a quelques semaines, le ministre de la Communication et porte-parole de l'Exécutif, Abderrachid Boukerzaza, a refusé hier de faire un commentaire. « Nous n'avons aucun commentaire à faire pour le moment », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse animée à l'issue de la réunion du conseil de gouvernement. Le ministre de la Communication, rappelons-le, s'est montré en août dernier très confiant en affirmant que « le diplomate algérien sera innocenté et rétabli dans ses droits, car il a subi un traitement humiliant ».