« Depuis l'entrée en vigueur du nouveau dispositif de l'emploi et d'aide à l'insertion professionnelle, le 1er juin dernier, l'Agence locale de l'emploi a signé plus de 600 contrats avec ses différents partenaires, en l'occurrence les établissements étatiques et privés », a déclaré l'intérimaire de l'Agence. Le dispositif en question mis en place prévoit l'établissement de contrats d'insertion (CID), des contrats d'insertion professionnelle (CIP) et enfin des contrats de formation et d'insertion (CFI). Mais, compte tenu de la réalité économique et professionnelle de la région qui se caractérise par le rétrécissement de l'emploi (absence d'usines et autres unités de production), indique notre interlocuteur, la majorité des candidats postulants est dirigée par l'Agence vers le secteur des administrations publiques qui occupe une place prépondérante. S'agissant du candidat non diplômé, le contrat établi et signé doit porter essentiellement sur l'insertion de celui-ci sur le plan professionnel qui perçoit une indemnité mensuelle de 4 000 DA pendant une année à l'issue de laquelle une attestation d'aptitude professionnelle lui est délivrée par le CFPA. L'Agence locale de l'Emploi, selon les dires de notre interlocuteur, se déplace elle-même par le biais de ses agents auprès des artisans professionnels (ateliers de soudure, de menuiserie, de plomberie, d'électricité etc.) et place les candidats pour des stages auprès de ces derniers qui profitent ainsi de l'apport de leur main-d'œuvre. Toutefois, notre interlocuteur fait part des difficultés déplorables inhérentes à l'exiguïté des locaux dans lesquels exercent les agents et qui ne répondent pas aux conditions minimales d'accueil.