L'agence nationale de l'emploi (Anem) se dotera prochainement de 2 nouvelles agences, l'une à Ali Mendjeli et l'autre à Sidi Mabrouk. Ces deux structures seront d'un apport considérable pour les trois déjà existantes, celle de wilaya qui couvre deux communes, Aïn Smara et Constantine, et celles d'El Khroub et de Hamma Bouziane, qui prennent respectivement sous leur responsabilité 4 et 6 communes. Selon Abdelkrim Driss, responsable de l'agence de wilaya, environ 800 personnes désirant intégrer le monde du travail affluent quotidiennement à cette même agence, déclarant au passage qu'en 2008, l'Anem a pu couvrir les offres des différents secteurs publics et privés à plus de 100%. Il convient de préciser que les demandeurs d'emploi sont appelés à faire valider leur fiche de demande trois mois après leur inscription à l'agence. Toutefois, cette dernière procède à l'annulation de cette fiche six mois plus tard, si les postulants ne suivent pas cette procédure. A la question de savoir combien de demandes ont été annulées jusque-là, le responsable s'est contenté de dire que « l'agence a reçu des réclamations venant de candidats n'ayant pas validé leurs fiches de demande ». Créée pour organiser le marché de l'emploi en qualité d'intermédiaire entre les employeurs et les demandeurs d'emplois, l'Anem assure, en collaboration avec la direction, la gestion et le suivi du nouveau dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), mis en œuvre le 1er juin 2008. Un dispositif qui favorise l'insertion professionnelle des jeunes primo demandeurs et encourage toute forme d'action tendant à promouvoir l'emploi des jeunes à travers des programmes de formation-emploi et recrutement. Trois catégories sont ciblées par ce dispositif : les jeunes diplômés de l'enseignement supérieur et les techniciens supérieurs issus des établissements nationaux de la formation professionnelle, et ceux de l'enseignement secondaire, des centres de formation professionnelle, ou ayant suivi un stage d'apprentissage et enfin les jeunes sans formation ni qualification. Par ailleurs, l'insertion des jeunes donne lieu à l'établissement de 3 contrats : celui d'insertion des diplômés (CID), d'insertion professionnelle (CIP), tous deux établis auprès des institutions, administrations publiques et entreprises publiques et privées, et celui de formation-insertion (CFI), établi auprès des chantiers de travaux divers. A noter que les jeunes insérés dans le cadre du CID et CIP peuvent bénéficier d'un contrat de formation-emploi (CFE) d'une durée maximale de 6 mois, pris en charge par l'Etat.