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Jeff McNeely (De l'Union mondiale pour la nature)
« Le tourisme a tout changé »
Publié dans El Watan le 28 - 12 - 2004

Le tsunami qui a dévasté dimanche les côtes de l'Asie du Sud et du Sud-Est aurait eu des conséquences moins dramatiques si coraux et mangroves avaient été mieux préservés, estime le directeur scientifique de l'Union mondiale pour la nature, Jeff McNeely.
Comment s'explique ce raz de marée après le séisme ?
La région, située dans la ceinture de feu, est active géologiquement depuis des millions d'années comme en témoignent les nombreux volcans qui s'y trouvent. Les séismes au fond des mers et les tsunamis qu'ils entraînent sont connus des habitants. Il y a cinquante ans, les autochtones ne s'installaient jamais directement sur le rivage, mais à quelques kilomètres à l'intérieur des terres.
Comment s'explique la gravité du cataclysme ?
Beaucoup de coraux ont disparu et les mangroves ont été supprimées pour laisser la place à l'élevage de crevettes et de langoustines. Si ces habitats avaient été préservés, ils auraient atténué la force des vagues. Ils ont été sacrifiés au tourisme et à l'urbanisation, des hôtels ont été construits directement sur les plages. En Inde et au Sri Lanka, des organisations de protection de la nature mettent en garde depuis des années contre la vulnérabilité accrue des rivages et demandent qu'on arrête de raser les mangroves. Mais il y a beaucoup d'intérêts économiques en jeu. Les Européens achètent des fruits de mer à bas prix à des négociants asiatiques, le coût pour l'environnement de ces produits n'est jamais pris en compte.
La catastrophe aura-t-elle des conséquences sur la faune et la flore locales ?
Ce ne sera pas un désastre pour la nature. Les animaux sont malins et capables de fuir. Ces régions côtières ne sont pas particulièrement riches en biodiversité et les espèces animales et végétales implantées localement sont habituées aux typhons et aux tempêtes. Si le Bangladesh avait été sévèrement touché, l'impact du point de vue de la biodiversité (variété des espèces d'animaux et de plantes, ndlr) aurait été plus sévère. Le Bangladesh est le pays d'Asie du Sud-Est où les mangroves sont les moins touchées. Les mangroves abritent la plus forte population de tigres de toute la région et ces animaux auraient pâti du manque d'eau potable.


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