La Maison-Blanche a annoncé hier qu'un sommet mondial sur la crise qui réunira les pays riches et émergents (G20) se tiendra le 15 novembre près de Washington pour discuter, entre autres, « des causes de la crise financière » et des réformes nécessaires pour qu'elle ne se reproduise pas. Ce premier sommet vise à « discuter des causes de la crise financière », « passer en revue les progrès faits » pour la résoudre et « développer des principes de réformes nécessaires pour faire en sorte qu'elle ne se reproduise pas », a expliqué un haut responsable de l'Administration américaine. Face à la pire crise depuis 1929, Européens et Américains étaient tombés d'accord samedi pour tenir une série de sommets internationaux peu après l'élection présidentielle américaine du 4 novembre, afin de réfléchir à une refonte du système financier international. Le sommet sera précédé d'un dîner des dirigeants du G20, la veille, à la Maison-Blanche. Le G20 rassemble le G7 (Allemagne, Canada, France, Italie, Japon, Royaume-Uni) et l'Afrique du Sud, l'Arabie Saoudite, l'Argentine, l'Australie, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, l'Inde, l'Indonésie, le Mexique, la Russie et la Turquie. Le 20e membre est l'Union européenne, représentée par le pays qui en assure la présidence tournante (la France jusqu'au 31 décembre). Le sommet aura lieu après la présidentielle américaine. La porte-parole de la Maison-Blanche a laissé ouverte la question d'une participation au sommet du président élu, se contentant de dire que le président sortant George W. Bush chercherait à avoir la contribution de son successeur.