Plus de 12 000 mises en demeure seront adressées aux locataires « mauvais payeurs » dans les tout prochains jours, par l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI). Il s'agit, selon des sources proches de l'Office, d'une dernière mise en demeure avant l'expulsion. Les familles concernées sont celles qui accumulent des arriérés de loyers de plus de 6 mois et qui refusent de s'acquitter de leurs dus. La décision de l'OPGI s'inscrit dans le cadre des nouvelles mesures prises par l'Office pour récupérer quelque 50 milliards de centimes d'arriérés de loyers. Avant la mise en application de ces nouvelles mesures, l'OPGI avait lancé une opération de recensement des locataires qui accumulent des retards de paiement. L'OPGI, entend néanmoins offrir toutes les facilités aux familles qui feront preuve de leur volonté de régler leur dette, en leur accordant un échéancier pour le paiement. L'opération de recensement des locataires, qui s'est achevée il y a quelques jours, a permis aux agents de l'OPGI de traiter les mauvais payeurs par catégories, à savoir ceux qui accumulent un retard de trois mois de créances impayées et ceux qui accumulent entre trois et six mois et enfin ceux dont les dettes dépassent les six mois. Procedures d'expulsion Des mesures ont été prises pour chaque catégorie. Pour les premières, des lettres de rappel ont été adressés à tous les locataires les sommant de se rapprocher des différentes agences pour s'acquitter de leurs redevances. Pour la seconde, l'OPGI a mis sur pied des équipes de recouvrement dont la mission consiste à empêcher les locataires concernés à dépasser les six mois. Pour la dernière catégorie, une dernière mise en demeure leur a été adressée, avant l'intervention de l'huissier de justice et l'entame des procédures d'expulsion. Outre ces mesures, une liste des bénéficiaires de logement sociaux, ayant procédé à la vente ou à la cession de leur logement, sera arrêtée par l'Office en vue d'appliquer de nouvelles mesures visant à préserver les biens de l'Etat en interdisant les transactions par le biais de l'application des dispositions du décret exécutif 43/98. Le recensement de ces contrevenants permettra, selon nos sources, de débusquer tout bénéficiaire impliqué dans des affaires de cession et de sous-location de logements socio locatifs.