Alors que des milliers de locataires OPGI de Constantine ont été destinataires, ces derniers jours, d'énièmes mises en demeure pour non-paiement des arriérés, 500 dossiers ont été transmis à la justice. À l'OPGI, on tire la sonnette d'alarme. Les familles socialement démunies, dès lors qu'elles bénéficient d'une aide sociale à travers le logement, n'acquittent plus le loyer qui n'est autre qu'une façon de les faire participer à l'effort de relogement d'autres familles et à l'entretien de leur immeuble. Si pour l'OPGI de Constantine, il s'agit de clients qui doivent respecter les contrats les liant au propriétaire en acquittant les frais de loyer, pour les locataires récalcitrants, accusés de filouterie, l'OPGI ne peut pas parler de contrat car il n'a jamais respecté ses engagements en matière de qualité du bâti livré et de son entretien.De ce conflit d'intérêts est née une situation catastrophique. Devant les tribunaux, il sera certainement reproché à l'OPGI l'état dégradé de son parc immobilier comme cause de non-paiement des loyers. L'Office, lui, avancera comme justification les fonds qui manquent pour ce genre d'opérations parce que les locataires ne paient pas. Un vrai dilemme ! M. K.