Nous serons implacables face aux squatters de la voie publique », nous a déclaré le 1er magistrat de Djelfa dans un sursaut d'indignation à l'égard des commerçants légaux qui s'emparent abusivement des trottoirs ainsi que de ceux qui font de même dans le commerce informel. Pas moins de 4 arrêtés municipaux viennent d'être pris par le maire en vue de débarrasser le chef-lieu de tous les débordements dans l'occupation des servitudes publiques : expulsion des commerces illicites se trouvant sur la place de l'ancienne église ; expulsion des commerces non sédentaires situés dans l'enceinte des 2 marchés couverts existants ; interdiction d'exposer des marchandises sur les trottoirs ; interdiction de vendre dans la rue et, par ailleurs, interdiction de tout vacarme de nature à perturber la quiétude publique au-delà de 22 h. Tous ces actes du P/APC sont réputés exécutoires dès lors qu'ils ont été, selon lui, portés à la connaissance des intéressés par voie de notification individuelle. Cependant, le maire fera remarquer qu'il ne recourra pas aussitôt à la mise en œuvre de ce dispositif tant que les étapes dites 1 et 2 n'ont pas été franchies. Celles-ci font état d'actions de sensibilisation et de mises en demeure. Le cas échéant, il passera à l'ultime étape qui est la coercition. En fait de solution de rechange à la délocalisation des commerces illicites, le maire notera qu'il met à leur disposition des espaces aménagés en sus d'organiser à l'avenir l'activité commerciale actuellement en surnombre dans les marchés existants, une fois que les 4 marchés couverts programmés dans les quartiers les plus importants de la ville seront réalisés. Certains cafés et restaurants ont déjà démonté les toitures d'infortune à l'extérieur, ce qui semble procéder d'un civisme émergent.