Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, a convié les présidents de club (nationale Une) à une réunion, aujourd'hui, pour débattre de la situation du football algérien. Ce rendez-vous revêt un cachet particulier dans la mesure où il intervient à quelques encablures des assemblées générales de la Ligue nationale de football (LNF) et de la Fédération algérienne de football (FAF). L'annonce de cette rencontre est intervenue hier à travers un communiqué du MJS qui précise ce qui suit : « Dans le cadre de ses rencontres périodiques de concertation, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, recevra mercredi 5 novembre, à 10h, les présidents de club de football de première division ». Cette rencontre, ministre-présidents de club précède d'importantes échéances qui se profilent à l'horizon 2009. Les soucis quotidiens rencontrés par les clubs de l'élite (le nerf de la guerre), les relations FAF-LNF-clubs (pas toujours au beau fixe) et bien d'autres sujets qui préoccupent les présidents (l'infrastructure, la fiscalité, les subventions, l'arbitrage, la violence dans les stades...) seront, sans nul doute, au centre des débats. La réunion d'aujourd'hui ne se résumera pas à ces seuls points. Elle débordera, sans aucun doute, sur les prochaines échéances électorales qui arrivent à grands pas. La mise en œuvre du décret 05-405 sera d'actualité dans les prochains jours. A en croire certaines sources généralement bien informées, la FIFA s'est de nouveau invitée dans le débat interne du football algérien. L'administration du président Joseph S. Blatter, à l'écoute du moindre souffle en provenance des associations qui lui sont affiliées, s'est déjà exprimé sur les conditions qui présideront à la tenue des prochaines assemblées générales de la FAF. Il y a quelques jours, la FAF a été destinataire d'une correspondance de la FIFA lui signifiant « son refus de cautionner la moindre intervention d'une autorité autre que celle du football dans la préparation, l'organisation et le déroulement des élections de la FAF ». Les épisodes du mandat (le texte préconise un seul) et des experts (la tutelle souhaite qu'il y en ait 30) vont de nouveau faire débat. La FIFA dénie le droit aux experts choisis par le MJS d'être électeurs et éligibles. La tutelle ne va pas apprécier. Des observateurs lui prêtent l'intention de convier les (actuels) acteurs qui régentent le football au niveau des Ligues et de la Fédération à rentrer chez eux. Un autre front est ouvert.