Une assemblée générale des hospitalo-universitaires et un piquet de grève sont prévus pour la matinée d'aujourd'hui, à partir de 9h 30, devant la direction générale du CHU d'Oran pour appuyer leur mouvement de protestation entamé dimanche, apprend-on de cette corporation. Ce mouvement, qui est largement suivi au niveau de la wilaya, a un but revendicatif, a-t-on souligné. Le mot d'ordre de grève a été réitéré à l'unanimité, lundi, au cours de l'assemblée générale tenue à 10h au niveau de la salle de conférences du CHU et à laquelle ont pris part près de 150 hospitalo-universitaires, des adhérents aux deux syndicats (SNMA-SM et SNPD-SM). Lors de l'assemblée générale, les participants ont été sensibilisés sur la portée de cet arrêt de travail de trois jours décidé par les deux syndicats nationaux pour améliorer leur situation sociale et professionnelle. Ce mouvement, ont tenu à rappeler plusieurs intervenants, est apolitique. A l'issue de ces trois jours de protestation, des propositions allant dans le sens de l'amélioration des conditions sociales des hospitalo-universitaires seront soumises aux deux syndicats nationaux. Au cours de cette même assemblée générale, par le biais de leur président du bureau d'Oran, le nouveau Syndicat des psychologues (Snapsi) a annoncé son adhésion, dimanche dernier, à ce mouvement de grève. Concernant les praticiens spécialistes de la santé de l'EPH d'El Mohgoun (zone est d'Oran), selon un communiqué du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), le taux de participation a atteint 87% le premier jour du mouvement de débrayage observé au sein de l'Etablissement public hospitalier (EPH) d'El Mohgoun, avec assurance du strict minimum. En effet, 47 sur les 52 médecins spécialistes activant dans cette infrastructure hospitalière ont répondu favorablement au mot d'ordre de grève de trois jours à compter d'hier. Selon un médecin spécialiste affilié à ce corps syndical, la plateforme de revendications compte, notamment, des demandes d'ordre organisationnel. Ainsi, il est recommandé aux autres corporations de protester contre le mépris affiché par les pouvoirs publics envers les syndicats autonomes, de reconnaître les syndicats autonomes de la Fonction publique comme partenaire à part entière par les pouvoirs publics, de revaloriser le point indiciaire pour améliorer le pouvoir d'achat des fonctionnaires et d'ouvrir les négociations sur le régime indemnitaire. T. K., B. L.